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Affaire Sonko:  À la justice de trancher!

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Ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Sonko » est en vedette depuis quelques jours, faisant d’ailleurs les choux gras de nos médias.
Que l’on se situe dans la légalité ou dans la légitimité, il ya eu apparemment vice-de-forme dans la procédure de convocation.
La tentative de convocation par la gendarmerie sans la levée de l’immunité parlamentaire est à l’origine des heurts constatés entre les forces de l’ordre et les sympatisants de Sonko.

Si certains pensent qu’il aurait beaucoup gagné en se présentant à la gendardemerie, d’autres y trouveraient dejà un traquenard. C’est dire…
Il n’est un secret pour personne que le pouvoir a cette manie de casser systématiquement tout élan d’opposition.
On me dira que c’est la loi de la nature politique.
Mais devrait-on pour autant cautionner les violences et le semblant d’appel à l’insurrection orchestré par le leader du Pastef?

Que l’on se situe dans la légalité ou dans la légitimité, il y a eu apparemment vice-de-forme dans la procédure de convocation. Une convocation à l’origine des heurts constatés entre les forces de l’ordre et les sympathisants de Sonko.
Si certains pensent qu’il aurait gagné en se présentant à la gendarmerie, d’autres y trouveraient déjà un traquenard. C’est dire..
Il n’est un secret pour personne que le pouvoir a cette manie à casser systématiquement tout élan d’opposition. On me dira que c’est la loi de la nature politique.
Mais devrait-on pour autant cautionner les violences perpétrées et le semblant d’appel à l’insurrection orchestré par le leader du Pastef?
Mais dans le domaine de la suspicion entre complot ou affaire privée, le bon sens recommande de laisser à la justice le soin de nous élucider.
Car, ne l’oublions pas, c’est un contentieux entre des sénégalais qui s’appellent Ousmane Sonko et Adji Sarr.

Autre fait : Ousmane Sonko devait-il se rendre à l’université dans un contexte où la covid-19 a fini de nous administrer sa virulence? A-t-il encore prêté le flanc comme le présument certains?

Certes on est dans un contexte de suspiscion,
mais la thése du complot est toujours réfutée dans cette affaire.

Le penseur congolais Madingou Issanga a écrit: « nul n’est au dessus de la loi ici sur terre… »
Et à mon humble avis, il faut juste, savoir raison garder.
On se le rappelle, en Aout 2016, pour avoir critiqué le gouvernement et accusé l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le Président  Macky Sall, il a été radié de l’Inspection générale des impôts et domaines  pour manquement au devoir de réserve.
Si en 2021, il fait encore l’objet d’acharnement, cela ne doit point surprendre.
Mais dans cette affaire pendante, chacun donne de la voix, comme si le Sénégal comptait 16 millions de juges.
Le temps et la confiance doivent être restitués à la justice afin de lui permettre de faire convenablement son travail.
C’est dans l’intérêt de tous de jouer ensemble la carte de l’aipaisement pour la sauvegarde du legs des péres fondateurs.
Mais comme on dit, rien n’arrête le destin…

Aly Saleh Journaliste/Chroniqueur

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