Le passage du ministre du Pétrole et des Energies, ce samedi, devant la représentation nationale, était très attendu par le député Ousmane Sonko. Muni de son livre, l’inévitable Sonko a introduit son temps de parole par une boutade qui ressemblait fort à une pique : « Pour parler du pétrole, nous a dit le Premier ministre, il faut comprendre l’anglais. Encore que nous le comprenons assez bien. Demain, pour parler de croissance, nous dira-t-on, il faut comprendre le russe. Ma seule réponse, je l’ai dit au Pm, c’est cet ouvrage de de 252 pages que moi même j’ai rédigé sur le pétrole. J’invite le gouvernement dans son entièreté à y répondre, à nous dire laquelle des informations contenues dans ce livre ne serait pas exacte », lance-t-il.
Après ce défi lancé publiquement au gouvernement dans son intégralité devant les députés, Ousmane Sonko a ensuite adressé une série de questions techniques au ministre. Ces interrogations touchent aussi avec la Mauritanie, un gisement d’une importance mondiale. C’est une capacité équivalente à 520 Milliards de m3 d’eau. C’est le deuxième plus grand gisement découvert dans le monde, après celui de l’Egypte.
Pour ce qui est du pétrole, un peu vers le Sud, il y a Sangomar dont les capacités varient de 75 000 barils par jour à 125 000 barils/j. Parlant de la transparence, le ministre a convoqué trois faits qui, selon lui, symbolisent à tout point de vue la transparence dans la gouvernance du secteur : l’adhésion du Sénégal, dès 2013, à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie).