Il y a les augmentations bruyantes des traitements des enseignants, du personnel de santé, des agents d’autres secteurs de l’administration publique. Il y a aussi les hausses des émoluments des corps habillés, faits évidemment sans tambour ni trompette. Le Président Sall a décidé de revaloriser le traitement de nombreux agents de la Fonction publique pour corriger les disparités. Il s’agit de nouvelles indemnités, plus connues sous le nom de primes de risque, qui ont été octroyées ce mois-ci aux agents de la police, aux gendarmes et militaires.
Les traitements concernent les soldats de 1ère classe jusqu’aux généraux et il y a une uniformisation du traitement selon les grades dans les corps. Les montants varient entre 75 mille et 400 mille F Cfa. «Les agents de police ont reçu 80 000 francs, les sergents et sergents-chefs de l’Armée 100 000 francs, les adjudants de police et les adjudants-chefs, aussi bien de la police que de l’Armée, ont obtenu 150 000, les lieutenants 200 000 francs, les commissaires de police 250 000 francs, les commissaires divisionnaires, les commandants et lieutenants-colonels 300 000 francs, les colonels 350 000 francs et les généraux 400 000 francs», révèlent une source. Pour certains, il fallait un traitement équitable dans le versement de ces primes dans les rangs de la marée chaussée et de la police. Pour eux, «c’est très injuste que les officiers supérieurs et commissaires se voient octroyer des primes supérieurs aux primes que nous recevons alors que si on parle de risque, qui est plus exposé que nous autres agents et sous-officiers.»