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«M. Ousmane SONKO, chef de l’opposition : un costume trop large pour lui ?» par Amadou Bal BA –

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Il est probable que les présidentielles du 25 février 2023 auront comme deux candidats majeurs : le président Macky SALL, pour un deuxième quinquennat 2024-2029, et M. Ousmane SONKO, incontestablement le chef de l’opposition. Les Sénégalais auront donc un choix clair à faire entre deux projets politiques radicalement différents. J’ai déjà écrit, dans un précédent article du 13 mai 2023, que mon candidat est, et reste, le président Macky SALL, non seulement pour son bilan exceptionnel de Pharaon des temps modernes, mais aussi, et surtout pour sa vision d’un Sénégal Emergent.

Par conséquent, cet article est centré sur l’opposition, dans un pays démocratique comme le «Sénégal, ce Grand petit pays», envié de tous pour sa stabilité, son modèle démocratique, son hospitalité et son bien-vivre ensemble. Je suis fondamentalement attaché au statut de l’opposition à deux titres : d’une part, il n’y a pas de bonne démocratie, il n’y a que de bons démocrates et d’autre part, l’opposition est digne de respect parce qu’elle est légitime, un jour, de gouverner le pays, si certaines conditions sont réunies.

Mes interrogations, fort légitimes, et c’est «ma part de vérité» en référence au titre d’un ouvrage de François MITTERRAND, se situent à un autre niveau : M. SONKO est-il réellement au niveau des espoirs que certains Sénégalais, de bonne foi et que je respecte, placent leur confiance en lui ?

Si M. SONKO, jadis modeste fonctionnaire des impôts et domaines, est maintenant au-devant de l’actualité nationale et internationale, c’est qu’il a des mérites indéniables, notamment, la résilience, la combativité, le bagout et l’intelligence qu’il serait absurde de lui dénier. Rendons à César ce qui est à César.

Non, mes interrogations sont à d’autres niveaux.

Longtemps, M. SONKO avait fait illusion, et voilà que des fissures béantes apparaissent au sujet de la crédibilité de mener ses partisans à la victoire. Un doute sérieux sur sa crédibilité, fondé sur des éléments objectifs et vérifiables, peut être constaté, à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, M. SONKO ne se préoccupe pas d’un projet politique alternatif crédible ; il n’est obnubilé que par sa petite personne. Son immense nombrilisme fait écho à la mythologie grecque, poussé par la soif, Narcisse surprit son reflet dans l’eau d’une source et en tomba amoureux ; Narcisse se laissa mourir de langueur pour avoir été vu dans le reflet de l’eau son image, dont il est devenu jaloux et envieux.

Le scandale sexuel des salons de massage, autour de l’affaire Adji SARR, est une parfaite illustration du l’unique souci de soi du chef de l’opposition, le DSK sénégalais. Accusé d’un viol par cette masseuse, dans la nuit du 2 au 3 février 2021, au salon Sweety-Beauté, à Sacré-Cœur III, à Dakar, M. SONKO doit, comme tout citoyen, bénéficier d’une présomption d’innocence et se défendre pour laver son honneur. Ce point est important. Il prétend que ce procès serait un «complot», qu’il aurait un droit de «résistance à l’oppression» et que dans tous les cas le dossier serait «vide». Or, M. SONKO a la trouille de venir affronter son accusatrice. C’est donc, qu’il y a anguille sous roche. En réalité, dans tout verbiage et cette agitation, il ne s’agirait purement et simplement que d’une affaire de mœurs. Je crois que M. SONKO redoute, gravement que son accusatrice, Adji SARR, au cours du procès, pourrait faire état de ses déviances sexuelles, un goût prononcé pour la sodomie. Il est donc possible qu’il s’agisse d’une banale histoire de fesse, au sens figuré, comme au sens ordinaire du terme. On sait qu’une partie de l’opinion publique sénégalaise, conservatrice et intolérante, persécute les invertis et condamne l’homosexualité. C’est aussi simple que cela. Au début de l’affaire, M. SONKO avait nié avoir fréquenté ces lieux sordides, de véritables baisodromes tarifés, moins de 100 000 F la passe (300 €). Mais, fréquentant ce salon de massage, avec peu de discrétion, avec sa grosse voiture, son flingue et ses gardes du corps, il a fini par reconnaître que c’était pour «soigner son mal de dos».

Le Sénégal, ce n’est pas un Etat laïque et démocratie, il n’y pas de police des mœurs ; le sexe fait partie de la vie, ce n’est pas un reproche que l’on peut exploiter convenablement sur le plan politique. Dans ce scandale sexuel, maître Abdoulaye WADE, ancien président et chef du PDS, est le premier à faire la leçon à M. SONKO. Mes remarques sont donc ailleurs. Quand on aspire, très légitimement, à de très hautes responsabilités, fréquenter ces lieux de perdition, est une grave erreur, une faute politique, une légèreté. Je crois fort modestement, s’il y a une grande liberté sexuelle au Sénégal et qu’il faut défendre, notre DSK sénégalais a manqué de jugeote et discrétion. Un homme politique fait ce qu’il veut dans sa vie privée, mais il doit se protéger, rester particulièrement discret. Il aurait pu trouver une «meilleure cachette» ; ce que font les autres. Est-ce un complot ? A qui la faute ?

En particulier, et pour ma part, je suis très fermement hostile à l’enfermement d’un opposant. «Un opposant en prison, est toujours un prisonnier politique», disait François MITTERRAND à Abdou DIOUF, dans l’affaire de l’arrestation de maître Abdoulaye WADE. Par conséquent, après ce dilatoire insupportable, il est temps que ce procès Adji SARR-Ousmane SONKO se tienne, que le juge dise le droit, et que la campagne des présidentielles du 25 février 2024, commence, enfin !

Pour notre DSK sénégalais, allonger la procédure pénale, sur une base victimaire est contreproductif. En effet, depuis l’éclatement de ce scandale sexuel, M. SONKO dénigre et jette un discrédit sur les juges ; il dit publiquement qu’il ne répondra pas aux convocations de la justice, et surtout, se barricade dans sa villa ; il a choisi, de façon machiavélique d’envoyer les jeunes au front, et d’inciter les voyous à aller casser les magasins français qu’il stigmatise, sans arrêt, dans son sentiment antifrançais devenu un slogan électoral. Une attitude lâche qu’avait pratiquée Cellou Dalein DIALLO, un opposant guinéen, disposant d’une voiture blindée et espérant marcher sur des cadavres pour prendre le pouvoir, a conduit son initiateur sur la touche. On voit le résultat, pour lui.

Quand, M. SONKO parle du pétrole et du gaz, on a l’impression parfois que ce serait son patrimoine personnel ; on sent de l’envie et de l’appétit de sa part. C’est l’une des grandes causes de ce ressentiment et de cette violence politique au Sénégal. C’est Macky SALL, un Peul, qui est au pouvoir, quand le pétrole et le gaz sont exploitables, et le président Macky SALL, pendant cette période faste, a droit à un second quinquennat ; ce qui accentue l’amertume et la grande frustration de cet enfant gâté, qu’est notre DSK sénégalais. Cependant, ces ressources pétrolières et gazières n’appartiennent pas à notre DSK, mais au peuple sénégalais. C’est au peuple sénégalais de trancher, souverainement aux différents scrutins, en dépit de ces appétits s’aiguisant et devenus incontrôlables.

Ensuite, et cela, les Sénégalais s’en sont aperçus, M. SONKO, dans son rapport distancié à la Vérité, a ramené le débat politique au niveau du caniveau. En effet, notre DSK sénégalais rappelle bien Pinocchio, ce personnage de Carlo Collodi, à chaque fois qu’il mentait, son nez s’allongeait. On sait maintenant que notre DSK a fait une déclaration de patrimoine minorée, et surtout, il vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis lors d’un procès en diffamation. Encore un «coup politique» du président Macky SALL ?

Enfin, l’adversaire du chef de l’opposition, notre DSK, n’est d’autre que M. Ousmane SONKO lui-même. En effet, l’essentiel de son énergie, n’est pas dans la construction d’un projet alternatif. Il se vautre dans la violence verbale, les menaces, les imprécations, voire une grande impolitesse, un manque patent de fair-play à l’égard du président Macky SALL, un homme d’Etat marqué par la retenue et une grande courtoisie. M. SONKO, dans ses délires verbaux se plaint d’une prétendue «dictature» au Sénégal, une démocratie exemplaire. Or, dans bien de pays africains, s’il avait proféré de tels propos ; il serait en taule, pour longtemps.

Personnalité clivante, ethniciste, M. SONKO a finalement, lui-même, dilapidé son capital de confiance et de sympathie. Il a été lâché par ses partenaires de circonstance, une coalition hétéroclite aux législatives de 2022. Le Roi est nu, tout nu. En effet, il n’a échappé à personne, qu’au Sénégal, cette grande démocratie, l’opposition a réalisé d’importants succès électoraux aux municipales et aux législatives, et aurait pu imposer une cohabitation, ravir la présidence de l’Assemblée nationale.

M. SONKO, autocentré sur lui-même en Narcisse, jouisseur ou hédoniste, quand il s’agit de l’essentiel, de la vie des Sénégalais, est radicalement contre tout, sans discernement, sans propositions alternatives et constructives : les infrastructures, le référendum du 20 mars 2016 sur la limitation à deux quinquennats, le dialogue concernant le civisme ou l’affectation des ressources pétrolières et gazières. Le rôle de l’opposition, c’est bien sûr de s’opposer, de faire du bruit, mais aussi et surtout, d’indiquer un autre chemin crédible. Mais le Sénégal n’est pas un gigantesque salon de massage ; c’est un «Grand Petit Pays» que les autres pays observent parfois envient. Soyons-en fiers et défendons notre démocratie, la paix et le bien-vivre ensemble !

Dans l’histoire politique du Sénégal, le statut et le rôle de l’opposition ont été les moteurs de la consolidation de la démocratie sénégalaise. En effet, les opposants, au Sénégal, ont oscillé, entre audace et timidité ; globalement, ils ont contribué, lentement et progressivement, à la consolidation de la démocratie sénégalaise. Initialement, et sous la colonisation, le poste de député du Sénégal, à l’assemblée nationale française, de 1848 jusqu’au 10 mai 1914, a été occupé par des Blancs ou des Métis. Blaise DIAGNE (voir mon article, 25 août 2011), à compter de cette date, considérée comme «une Révolution» par le professeur Iba Der THIAM, a provoqué la première alternance au Sénégal. Elu sur un projet de rupture, Blaise DIAGNE s’étant compromis avec le colonisateur, est resté cependant député du Sénégal jusqu’en 1934, date de sa mort. Il est vrai que son principal adversaire, maître Lamine GUEYE (Voir mon article, 17 juillet 2022, Médiapart), un partisan de l’assimilation, ayant mis fin au Code de l’indigénat, a été inconstant dans ses positions à l’égard de Blaise DIAGNE (Soutien et parfois opposition). Finalement, Blaise DIAGNE a introduit les prémices de ce que sera la Françafrique, une indépendance dans la dépendance, avec des changements trop lents, à la marge, sans rupture. Maître Lamine GUEYE, pourtant mentor de Léopold SENGHOR, a perdu la bataille du leadership face à ce jeune loup, parce qu’il n’avait pas de sens politique. Alors que maître Lamine GUEYE, très technocrate, un Saint-Louisien snobant les indigènes, ne s’intéressait qu’aux citoyens des quatre communes, le jeune SENGHOR s’est allié à Mamadou DIA (Voir mon article, 13 août 2020, Médiapart), un instituteur et syndicaliste, apprécié du monde rural, du Sénégal des profondeurs. Par la suite, le président SENGHOR, pourtant un catholique, s’est appuyé sur les marabouts mourides et Thierno Saïdou Nourou TALL, pour liquider son allié, Mamadou DIA, qui sera mis en prison de 1962 à 1974. Abdou DIOUF (Voir mon article du 30 novembre 2014), son disciple, pendant 20 ans, a bénéficié du «N’Diguël» de la recommandation du clergé musulman.

Maître Abdoulaye WADE (voir mon article, 5 février 2017) a été, en son temps parfois avec des méthodes contestables, un formidable opposant ; il a fini, après 40 ans d’indolence des socialistes empêtrés dans leurs guerres de picrocholines, par provoquer la première grande alternance du Sénégal en 2000, consolidant ainsi la démocratie sénégalaise. Il faut rendre hommage au président Abdou DIOUF, dans un grand fair-play, qui a reconnu sa défaite et félicité Maître Abdoulaye WADE. Ne tirant pas toutes les leçons de sa victoire historique, Maître Abdoulaye WADE avait considérablement saccagé toutes les valeurs républicaines et introduit l’argent comme une seconde religion du Sénégal, avec un projet de dévolution monarchique rejeté par les Sénégalais en 2012.

Le président Macky SALL, à la suite de la fameuse manifestation du 23 juin 2011, devant l’Assemblée, refusant courageusement, le projet de dévolution monarchique de maître Abdoulaye WADE, voulant placer son fils, M. Karim WADE, a terrassé en 2012, son mentor, maître Abdoulaye WADE. Il a mis en avant un slogan majeur ayant fait mouche : «une gouvernance sobre et vertueuse». Le président Macky SALL, bénéficiant d’un septennat, de 2012 à 2019, a eu la grande clairvoyance, de saisir, par voie référendaire, le peuple sénégalais, d’une loi constitutionnelle du 16 mars 2016, interdisant, désormais, et à partir de 2019, de faire plus de deux mandats de 5 ans consécutifs. Par ailleurs, cette loi constitutionnelle fixe un âge-limite pour se présenter aux présidentielles à 70 ans. Cette loi constitutionnelle majeure consolidant la démocratie sénégalaise, a été, fort curieusement, combattue violemment par M. Ousmane SONKO, un opposant autocentré sur lui-même.

Par conséquent, et en raison du principe de non-rétroactivité des lois, le septennat de 2012 à 2019, n’étant pas concerné, le président Macky SALL a droit à un second et dernier quinquennat de 2024 à 2029. C’est donc après la déclaration de recevabilité du Conseil Constitutionnel de sa candidature, au peuple sénégalais de trancher le 25 février 2024 ; ce n’est certainement pas à Narcisse ou Pinocchio, de décider en juge et partie, à la place du président Macky SALL, qui sera ou non candidat. Au Sénégal, on aime à se faire peur, mais ce «Grand petit pays», en référence au titre de mon troisième livre, est une solide démocratie. Les Sénégalais votent depuis 1848. A chaque élection, on joue au Cassandre. En 1988, des bombes ont éclaté à Dakar, en 1993, un juge a été assassiné ; les précédentes élections locales de 2021 et législatives de 2022 ont été fortement agitées jusque dans l’hémicycle de l’assemblée nationale. A chaque élection libre et disputée, le verdict du peuple sénégalais a été accepté de tous.

Depuis 2012, c’est un fait majeur, le président Macky SALL a considérablement changé la vie quotidienne des Sénégalais, par des infrastructures d’ampleur. Il faudra plusieurs thèses de doctorat pour les recenser et analyser leurs impacts positifs. Là aussi, Narcisse ou Pinocchio qui a toujours critiqué ces infrastructures, ne les boycotte, mais les utilise quotidiennement. Il n’en reste pas moins, et c’est à mettre au crédit de M. Ousmane SONKO, il a progressé, en termes de succès électoraux, au sein de la diaspora, essentiellement composée de Peuls et de Soninkés ; il faudrait donc que notre DSK sénégalais fasse attention à son ethnicité assumée, au terme de «Neddo Ko Bandoum» qu’il emploie à mauvais escient. «L’homme est le remède l’homme» dit un dicton Ouolof. Le Sénégal est un Grand Petit pays, tolérant, démocratique et fondé sur le multiculturalisme. M. SONKO, avec une coalition hétéroclite, qui est en train de voler en éclat, son leadership étant sérieusement contesté, avait conquis et progressé dans les grandes villes.

Le DSK sénégalais est en grande difficulté, mais il reste combattif, touché mais pas coulé. Il ne faudrait jamais sous-estimer son adversaire, quel qu’il soit. Jadis, Valéry GISCARD D’ESTAING, en prenait de haut en maître d’école François MITTERRAND, François HOLLANDE, pourtant en professionnel de la politique, n’avait pas vu la montée d’Emmanuel MACRON, maître Abdoulaye WADE, le Pape du SOPI, lui-même voulait aussi humilier le Lam-Toro. Bien mal lui en pris, le maître pris une leçon. «Le pouvoir corrompt rapidement ceux qui s’en saisissent sans y être poussés, avant tout, par le souci du bien public», disait l’académicien français Maurice DRUON. Un griot, laudateur et milliardaire, parlait, imprudemment, d’un «titre foncier» concernant le Fouta-Toro. Mais le Sénégal est arrivé à un niveau d’une grande maturité politique ; ils prennent les achats de conscience, mais dans l’urne, votent librement, pour qui ils veulent. Justement, le président Macky SALL, depuis 2012, les a habitués à des chantiers audacieux, mais ils veulent, plus. Certains signaux forts ou faibles devraient inciter à plus de rigueur et de stratégie, dans la façon de déceler ces demandes de la population.

Je fais pleinement confiance au président Macky SALL qui a entrepris de rassembler son camp et travaille à une très large coalition, pour s’attaquer, après les infrastructures, aux autres grands défis du Sénégal, la demande politique n’est plus celle de 2012. En effet, le bon bilan du président Macky SALL, n’empêche pas d’être vigilant et de s’interroger sur ces progressions de l’opposition. Je forme le vœu ardent que l’appel au rassemblement très large se fasse sur un projet novateur, non pas de partage du pouvoir, mais d’une grande rupture politique. Il est désormais impérieux et vital, de passer à une autre étape, par des gestes très forts, marquant les esprits et correspondant aux besoins de la population:

  • Reconstruire une grande alliance démocratique, pour le combat d’idée et de leadership politique, une hégémonie culturelle et idéologique au sens où l’entendait Antonio GRAMSCI (Voir mon article) ; la politique ne se réduit pas à des meetings folkloriques ou à des accueils à l’aéroport du chef de l’Etat ; il faudrait en plus d’une étape du projet croiser le fer. Bien des personnes sont intoxiquées par les mensonges et le vent de Pinocchio ;

  • Une gouvernance sobre et vertueuse ; l’argent à tout pourri dans notre société, y compris dans la sphère privée ou religieuse, notamment familiale ; c’est devenu un poison dans la société sénégalaise ;

  • Une éducation et une formation professionnelle adaptée ; nous avons les bras qu’il faut, une jeunesse dynamique et éduquée, mais ils ne songent qu’à prendre la pirogue pour affronter, au péril de leur vie, le désert ou la mer ;

  • Un modèle de consommation et une agriculture modernes ; nous ne produisons pas ce que nous mangeons ;

  • Un équilibre entre la ville et la campagne ;

  • La lutte contre la pauvreté ;

  • le civisme et la sécurité ;

  • L’émergence et le début d’une industrialisation et d’un système bancaire et monétaire ;

  • La souveraineté et la coopération équitables ; la France est notre partenaire historique, il faudrait maintenir cette relation privilégiée, mais dans le sens d’intérêts mutuels et d’une grande considération du Sénégal, indépendant depuis 1960, faudrait-il le rappeler ;

  • Une consolidation de l’intégration africaine.

Le 25 février 2024, un vote massif, dès le premier tour, en faveur du Pharaon des temps modernes, le président Macky SALL, pour un quinquennat 2024-2025, le dernier.

Paris, le 23 mai 2023, par Amadou Bal BA – http://baamadou.over-blog.fr/

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