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« Les partisans du président Macky SALL relèvent la tête, pour une démocratie apaisée et constructive » par Amadou Bal BA

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M. Ousmane SONKO, le DSK sénégalais s’enfonce dans ses scandales sexuels. Lui qui voulait marcher sur des cadavres pour prendre le pouvoir par une insurrection ; en fait tout cela n’était qu’une banale histoire de fesses.

En effet, la vidéo de Mme Adji SARR, loin du soi-disant complot politique, relate dans les détails les accusations de viol avec menace d’une arme. Même si elle ne le dit pas expressément, il est fort probable que Mme Adji SARR attende un enfant. Si cette hypothèse était avérée au-delà du serment sur le Saint Coran, il va falloir procéder à des tests ADN.

Par ailleurs, chaque jour on en apprend sur le passé libidineux et insurrectionnel de cet opposant qui voulait maquiller ses frasques sexuels en persécution politique. Mais le viol, s’il était établi par la justice est un crime.

Une partie des cadres de Pastef songe à un plan B, estimant que Ousmane SONKO dans ses scandales les mènerait à la perte pour 2024.

Finalement, avec ces manifestations de soutien massives au président Macky SALL, refusant que le Sénégal ne soit transformé en un gigantesque salon de massage, les Sénégalais y voient désormais très clair.

Face aux violences et aux intimidations, le président Macky SALL a apaisé et apporté les bonnes et légitimes réponses aux questions que se posent notre jeunesse en mettant sur la table plus de 300 milliards de FCA.

Le Sénégal a été confronté dans le passé à de nombreuses crises économiques sociales ou politiques mais à pu les surmonter et avancer dans la construction de sa Nation et de sa démocratie. Ce fut le cas dès le 10 mai 1914, avec l’élection de Blaise DIAGNE en qualité de Premier député africain à l’assemblée nationale. Les colons qui regnaient sans partage aux législatives depuis 1848, avaient mal ressenti cette « Révolution » suivant un terme du professeur Iba Der THIAM et demandant l’arbitrage d’une commission de l’assemblée nationale française. En 1946 le conflit entre SENGHOR et Lamine GUEYE, s’est soldé par une victoire du premier qui s’était appuyé sur le monde rural. Entre partisans de l’indépendance immédiate en 1958 et d’autres rimés aux vieux schémas coloniaux, ainsi que l’éphémère fédération du Mali, les luttes pour la conservation ou la conquête du pouvoir avaient fait rage. La crise de 1962 entre DIA et SENGHOR, les différentes révoltes de la jeunesse en 1968, en 1988 et 2021 et parfois avec de nombreuses années blanches et d’importants saccages ont fondamentalement secoué le pays. La crise casamançaise ainsi que l’arrivée de 70 000 réfugiés mauritaniens avec les tueries de part et d’autre avaient traumatisé le pays. A chaque fois la nation sénégalaise meurtrie a trouvé les ressorts pour retrouver le chemin de l’harmonie.

Cependant, des défis majeurs attendent le Sénégal à l’aube du XXIeme siècle.

Il s’agit incontestablement de la place de l’avenir de la jeunesse. En 1948, le Sénégal ne comptait que 200 000 habitants, en 1960 moins de 3 millions d’âmes et maintenant 16 millions dont 75% sont des jeunes. De nombreux lycées, collèges et universités ont été construits, mais la bourse pour tous, l’accès à tous à l’université et en particulier très majoritairement dans des disciplines comme le droit et les lettres, au détail des matières scientifiques ou de la médecine est un suicide collectif. Le président Macky SALL avait annoncé une formation professionnelle avec des métiers concrets pour l’agriculture le bâtiment la pêche. C’est le seul chemin viable tout le monde n’est pas aptes à poursuivre des études universitaires, un lieu d’excellence.

La place de l’agriculture et de la pêche, ont été négligées et les villes continuent d’attirer d’importantes catégories de populations au détriment de la populations, sans modèle de consommation national ; ce que nous consommons vient essentiellement de l’étranger et sans aucun début d’industrialisation. Tout le drame qui se profile est là. La population est une opportunité si elle est mobilisée autour notamment de l’agriculture de la pêche et la réalisation de grandes infrastructures comme les canalisations dans les villes, les parcs et jardins. Sans cela la population est une véritable bombe interpellant toute la classe politique, majorité comme opposition.

Nous avons besoin d’une démocratie apaisée où la majorité et l’opposition chacun à sa place. Or on est en permanence en guerre civile en campagne électorale sans fin. Ce fut le cas entre le référendum de 2016 et les présidentielles de 2019. Et maintenant l’opposition a yeux rivés sur 2024, sans projet politique décelable autre que la conquête du pouvoir.

Le diagnostic de malheurs ainsi que les pistes de solutions sont bien connus. Mais nous sommes souvent dans le Ministère de la parole, alors qu’il y a le feu au lac et donc urgence à agir.

Time to Act ! Plus de bla bla.

Paris le 21 mars 2021 par Amadou Bal BA baamadou.over-blog.fr

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