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«Le professeur Felwine SARR, l’invité des éditions Zulma à ses lundis littéraires le 24 avril 2023 au 32 rue Myrha à Paris 18ème, à 19 heures, métro Château rouge, ligne n°4» par Amadou Bal BA –

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Le professeur Felwine SARR, écrivain, économiste, philosophe, musicien, sportif (ceinture en karaté), conférencier, co-fondateur, avec Achille MBEMBE, des Ateliers de la Pensée, à la base, avec Bénédicte SAVOY, de la Restitution des biens culturels chapardés en Afrique, et éditeur, fait partie de ceux qui ont fait du Sénégal «un Grand petit pays», en référence au titre de mon troisième livre. Après avoir été en fonction à l’Université Gaston Berger, à Saint-Louis, le professeur Felwine SARR enseigne maintenant aux Etats-Unis. Il a rejoint d’autres enseignants sénégalais, comme Mamadou DIOUF et Souleymane Bachir DIAGNE ; le professeur Felwine SARR enseigne désormais la philosophie africaine contemporaine, à l’Université Duke, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis. «Quand j’ai terminé mes études, c’était presque impossible pour un Africain non Français de trouver un poste en France, où prévaut un système de fonctionnaires qui ne peut pas accommoder des Africains pour des raisons purement idéologiques : ces derniers sont vus dans une logique coloniale, traités avec condescendance et cette idée qu’ils ne sont pas capables de produire du savoir, y compris sur eux-mêmes ! Dans ces conditions, il était très difficile de trouver sa place. Et même dans ce cas, la grande question aurait été de savoir pour y faire quoi» disait en 2016, l’historien Mamadou DIOUF.

C’est maintenant, le professeur Felwine SARR qui débarque à Paris, en qualité de conférencier, triomphateur et auréolé de sa gloire en Amérique. Il est vrai qu’après le sacre d’Alain MABANCKOU, au Collège de France, une petite lueur d’espoir avait émergé, puis s’est vite éteinte. La Colonie, à Paris 10ème de notre ami, Kader ATTIA, est restée toujours fermée. La diaspora africaine n’a pas son lieu de son rencontre, d’échanges, de solidarité et de partage. Cependant, des initiatives récentes sont à encourager, notamment le Salon du Livre africain à la Mairie du 6ème arrondissement, ces différentes expositions autour des artistes Noirs (La photographe Zanele MUHOLI, Fela KUTI à la Philharmonie de Paris, le film Tirailleurs d’Omar SY, en Peul, sous-titré en français, a fait un tabac), mais aussi ce travail entrepris par les éditions Zulma est à saluer et à encourager. En effet, de nombreux et prestigieux intellectuels sont déja venus aux lundis littéraires des éditions Zulma, dont Sami TCHAK et Jean-Marie BLAS de ROBLES. Fondée en 1991 par Laure LEROY et Serge SAFRAN, c’est un poème du symboliste Tristan CORBIERE (1845-1875), «À la mémoire de Zulma», qui a donné à Zulma à cette maison d’édition multiculturaliste ayant publié les littératures indienne, haïtienne et d’autres diasporas africaines, comme Angela DAVIS (Voir mon article, 20 février 2023, Médiapart), Zora Neale HURSTON (Voir mon article, 21 janvier 2023, Médiapart) ou le sénégalais Boubacar Boris DIOP, écrivain et éditeur (voir mon article, 16 octobre 2022, Médiapart).

Il n’en reste pas moins que la diaspora africaine à Paris, n’a pas encore sa maison de la culture que je réclame depuis de nombreux années et les études africaines, dans un «contrat racial» en référence au titre d’un ouvrage de Charles Wade MILLS (1951-2021), ne disant pas son nom, restent encore bannies des universités françaises.

Le professeur Felwine SARR, né le 11 septembre 1972, Niodior, une île à la pointe de Sangomar, dans le Saloum. Par conséquent, Felwine SARR est de l’ethnie des Sérères, des pêcheurs, agriculteurs et éleveurs, un groupe ethnique ayant donné des artistes de renom au Sénégal, comme la cinéaste Safi FAYE (voir mon article, 11 mars 2023, Médiapart) les écrivaines Mariétou MBAYE dite Ken BUGUL (voir mon article 31 octobre 2017), Mohamed M’Bougar SARR, prix Goncourt, édité par Philippe REY et Jimsaan, une maison d’éditions co-fondée par Felwine SARR ou (voir mes articles, 28 octobre 2021 et 7 novembre 2021, Médiapart) et Abdoulaye SADJI (Voir mon article 2 avril 2023, Médiapart). Les deux premiers présidents du Sénégal, respectivement Léopold Sédar SENGHOR (voir mes articles, 9 octobre 2021, 24 février 2023, Médiapart) Médiapart) et Abdou DIOUF sont également Sérères. Ce groupe ethnique, comme les Ouolofs, habitant auparavant dans mon Fouta-Toro, dans le Nord et les Sérères en raison de ce pays lien histoire et affectif sont restés des cousins à plaisanterie des Peuls, nos «esclaves».

Felwine est issu d’une fratrie de 13 enfants, son père, un colonel de l’armée, est un polygame. Sa mère, femme au foyer, a initié la fratrie au riche folklore et aux chants sérères. Six de ses huit cadets sont aussi des auteurs, compositeurs et interprètes reconnus dans des styles très divers : jazz, afro-fusion, reggae, rap, funk, blues. Ainsi, sa sœur NGnima SARR dite Aka Tie, comme Felwine, sont passionnés de musique. Mais son père, un militaire de carrière, est attaché aussi aux chances que l’école républicaine peut offrir à tous les enfants du pays. Après une scolarité effectuée dans différentes villes du Sénégal, et son Baccalauréat, Felwine SARR intègre l’université d’Orléans en France où il obtient son doctorat ès Economie. De retour au Sénégal, il enseigne, pendant 13 ans, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en 2007, en tant que professeur d’Economie. Il a aussi été Doyen de la faculté d’économie et de gestion à l’université Gaston Berger, sans doute le plus jeune doyen, car à 49 ans, de 2011 à 2020. Professeur agrégé, Felwine SARR est lauréat, en 2010, du Prix Abdoulaye FADIGA, en 2016, du Grand prix de la recherche au Grand Prix des Associations Littéraires (GPAL) et en 2018, du prix Nicolas GUILLEN (1902-1989), Oustanding Achievement in Philosophical Literature, pour son livre «Afrotopia».

On l’a dit, il enseigne maintenant aux Etats-Unis, depuis 2020, tout e conservant de nombreux déplacements. Conférencier et voyageur, Felwine SARR, en voyageur immobile, a relaté dans «la saveur des derniers mètres», ses rencontres de l’inattendu. Les lieux qu’il découvre lors de ses pérégrinations, mais aussi les paysages intérieurs que ceux-ci dessinent en lui. Des endroits de son enfance au Sénégal jusqu’aux villes et pays visités, au-delà de l’émerveillement et de la découverte de l’autre, dans un style poétique, c’est un constant retour à soi-même ; il faudrait apprendre à s’écouter soi-même, ses mélodies, intimes.

Dans une contribution littéraire aux confins de littérature, la philosophie, l’histoire, la géographie, les arts, l’économie, la sociologie, la pédagogie et la poésie Felwine SARR estime que dans les Suds du monde, des voix neuves et originales s’élèvent et tentent de prendre en charge une pensée de notre terre commune. L’Afrique n’est pas seulement le lieu où se joue une partie de l’avenir de la planète. Elle est l’un des grands laboratoires d’où émergent des formes inédites de la vie sociale, économique, politique, culturelle et artistique d’aujourd’hui.

Chaque grand écrivain a ses obsessions de la quête de soi, la contribution littéraire du professeur Felwine SARR conteste en partie l’héritage des Lumières, réfléchit la modernité, déconstruit le capitalisme, retisse le lien social en décomposition, panse les blessures de la colonisation, redonne l’espoir et l’espérance. En effet, l’Afrique apparaît comme l’un des théâtres principaux où se jouera l’avenir de la planète. Pour ses habitants et ses diasporas, tous ceux qui pendant longtemps ont été pris dans les rets du regard conquérant d’autrui, le moment est propice de relancer le projet d’une pensée critique, confiante en sa propre parole, capable d’anticiper et de créer des chemins nouveaux à la mesure des défis de notre temps. Les écrits de Felwine SARR traitent de questions liées à la décolonialité, à l’élaboration d’utopies sociales, à la condition planétaire de la question africaine, à la quête de nouvelles formes de production du politique, de l’économique et du social, à l’articulation de l’universel et du singulier, à la littérature et à l’art, à la reconstruction de l’estime de soi, à la pensée de l’en-commun. Comment donc habiter le monde ?

En 2009, intellectuel majeur du Sénégal, la valeur n’attendant point l’âge, et en perpétuelle quête spirituelle, Felwine SARR, dans «Dahij», un essai introspectif et autobiographique, avait posé ce conflit avec lui-même «une guerre intérieure, pour sortir de moi-même» ; cette recherche du chemin s’est poursuivie, en 2012, avec «méditations africaines». Mais a-t-on devant les difficultés innommables de la vie, le souci de médier ? «Certaines personnes pour exister ont besoin de la force du chaos. Alors, elles créent tourbillons et tempêtes destructrices pour que s’enivrant du sifflement des vents tournoyants, elles puissent momentanément fuir leur détresse» écrit Felwine SARR. Traumatisé par le génocide au Rwanda, Felwine SARR a rappelé le devoir des « clercs » un concept emprunté à Julien BENDA (1867-1958) «On a le sentiment que les racines profondes du mal et de la violence sont toujours à l’œuvre et que l’on n’a pas encore la capacité de repousser ces instincts qui restent des forces dominantes. Il y a toujours ce grand déséquilibre d’une condition humaine fondée sur la compétition, l’avidité, etc. qui fait que l’humanité qui possède cette grande force (auto)destructrice n’est pas assez bien dotée psychologiquement, spirituellement, ou moralement pour la conduire vers une autre voie. Bien sûr, les artistes et les intellectuels ont le rôle de maintenir la veille, la flamme, la bougie allumée et ne pas céder à la nuit noire et absolue, ils ont toujours le devoir de rappeler aux hommes leur lumière, leur grandeur, leurs éclaircies, et ce quel que soit le contexte et la profondeur de la nuit» dit-il à Jean-Pierre KAREGEYE.

En particulier, en 2016, dans «Afrotopia», un essai détonant sur l’avenir du continent, en rupture avec la sinistrose et l’afropessimisme, où Felwine SARR pose un regard neuf et optimiste sur le continent noir. Dans cet essai qui l’a rendu célèbre mondialement, Felwine SARR l’Afrique, berceau de l’humanité, d’être à la hauteur de ses potentialités, de remplir sa mission historique. L’Afrique doit apprendre à se juger l’aune de ses propres valeurs : « L’Afrique n’a personne à rattraper. Elle ne doit plus courir sur les sentiers qu’on lui indique, mais marcher prestement sur le chemin qu’elle se sera choisi. Son statut de fille aînée de l’humanité requiert d’elle de s’extraire de la compétition, de cet âge infantile où les nations se toisent pour savoir qui a accumulé le plus de richesses, de cette course effrénée et irresponsable qui met en danger les conditions sociales et naturelles de la vie. Sa seule urgence est d’être à la hauteur de ses potentialités. Il lui faut achever sa décolonisation par une rencontre féconde avec elle-même. Dans trente-cinq ans, sa population représentera le quart de celle du globe. Elle en constituera la force vive. Un poids démographique et une vitalité qui feront pencher les équilibres sociaux, politiques, économiques et culturels de la planète. Et pour être cette force motrice, positive, il lui faut accomplir une profonde révolution culturelle avant d’accoucher de l’inédit dont elle est porteuse. Elle doit participer à bâtir une civilisation plus consciente, plus soucieuse de l’équilibre entre les différents ordres, du bien commun, de la dignité» écrit-il. Il faut dire que l’Afrique, paradoxalement, même soi ses populations sont pauvres, est un vaste continent pouvant englober l’Amérique et l’Europe, une population dynamique et mieux éduquée et surtout possédant de remarquables matières premières mais accaparées par les grandes puissances. L’Afrique n’est donc la périphérie, le continent de l’immigration, des catastrophes naturelles et des dictatures, c’est avant tout une terre d’avenir et d’opportunités, à condition de croire en elle-même.

Depuis plusieurs siècles, le continent subit des discours venus de l’extérieur qui sont «forgés, entérinés, articulés dans d’autres espaces», soutient Felwine SARR. «L’Afrique a été un objet de discours pour le monde entier, mais les Africains ont rarement été les sujets de leurs propres discours, à la fois sur eux-mêmes et sur le monde. Il est important pour les Africains de regarder le monde avec leur imaginaire. Les Africains n’ont pas seulement des choses à dire sur le continent africain, ils peuvent poser un regard singulier sur d’autres parties du monde» dit-il à Simon BRUNFAUT de «l’Echo». Même lorsque le discours devient «afro euphorique», la démarche reste la même car le continent est alors vu comme un eldorado économique pour les décennies à venir. Encore un discours que les Africains n’ont pas produit et qui emprunte la grille d’évaluation de la vision occidentale d’une aventure sociétale. « C’est un discours tourné vers l’économique qui ne dit rien sur le culturel, le «civilisationnel», le spirituel et les autres dimensions de l’Être». Pour Felwine SARR, cette primauté accordée aux questions économiques occulte les autres dimensions du continent. Une Afrique qui serait «devenue intéressante puisqu’on se rend compte qu’elle a une démographie, des terres et des ressources et probablement, les taux de croissance les plus élevés, dans les décennies à venir, se trouveront sur le continent car elle en a toutes les potentialités », souligne le professeur. «L’idée, c’est de se dire soi-même, se projeter, se représenter, se penser, penser son présent et les destins que l’on veut se donner, et penser sa place dans le mouvement du monde», poursuit Felwine SARR.
Cependant, Felwine SARR note «une critique de ces deux types de discours qui sont pour [lui] le même discours, dans un miroir inversé, l’afro optimisme et l’afro pessimisme se répondent. Alors que «entre les deux, on peut avoir un regard critique intermédiaire sur sa réalité qui ne tombe pas dans les affects des deux discours et qui tente de frayer un chemin, avec lucidité, sur le présent et le devenir du continent», dit-il.

Dans sa contribution littéraire optimiste, placée sous le signe d’un humanisme universel, Felwine SARR a publié chez Gallimard, un roman lyrique et énigmatique, «les Lieux qu’habitent mes rêves». Dans un récit envoutant, une polyphonie, un premier narrateur s’exprime ainsi depuis la retraite où il espère guérir d’une profonde et intime blessure. «La cisaille était moins nette et le sang avait coagulé, dit-il, cependant quelque chose comme les tissus internes de l’âme refusait de cicatriser. Il me fallait ouvrir grande la porte de la béance et laisser le vent sec et régénérateur souffler» écrit Felwine SARR. Un deuxième narrateur part, lui, recueillir auprès d’un sage moribond les connaissances occultes dont il est le continuateur désigné. Car, selon l’ordre ancien, «l’outre doit être transvasée, les secrets des Kumax ne doivent pas disparaître». Enfin, une troisième voix se fait entendre, celle d’une étudiante en mathématiques attirée par le premier narrateur. «J’aime sa sensibilité. Je pressens chez lui quelque chose qui relève de la lave», précise-t-elle de son futur amoureux.

Les voix masculines principales sont celles de Bouhel et Fodé, deux frères nés au Sénégal et reliés par leur gémellité ; la voix féminine, celle d’Ulga, une étudiante polonaise. Alors que Bouhel, jeune adulte, part étudier la sémiologie et la littérature comparée en France, Fodé demeure pour sa part au pays et se forme comme menuisier. En effet, dans ce roman, «les Lieux qu’habitent mes rêves», Felwine SARR y relate deux destins de jumeaux opposés, deux vies en une âme, Bouhel est parti étudier en France et Fodé vit au Sénégal, et devient une sorte de chamane Sérère dans les cérémonies essentielles du «Ndut», (Rite de passage, initiation masculine passage à l’âge adulte, et éducation religieuse), une initiation aux forces de l’esprit, de l’animisme. Dans cette âme incarnée en deux corps, «Je voudrais montrer la pluralité possible des possibles et des destins, en pas opposer l’identité à l’altérité» dit-il.

Finalement, ce roman, un récit initiatique, une conquête pour l’accomplissement de soi, en milieu Sérère Niominka : «Les lieux qu’habitent mes rêves surgissent parfois du fond des eaux, je ne les reconnais pas toujours. Ce pays entier évoque ce temps clos de palissades. J’étais au milieu du chemin de la vie et j’entamais la portion descendante de l’arc. C’était un temps où l’urgence de vivre essentiellement se faisait cri, lave incandescente, tourbillon. Je venais de quitter une vie surprise par une soudaine avalanche, et ce pays m’avait permis de relever le nez vers le grand air. J’avais échoué dans cette contrée de lacs et de montagnes, grande comme l’espace que le Bouddha parcourut tout au long de sa vie pour enseigner ses quatre nobles vérités. Celle de la souffrance, de son origine, de sa cessation et du chemin qui mène à sa cessation» écrit Felwine SARR dans l’incipit. Dans cette quête existentielle, Felwine SARR y soulève cette interrogation : «Comment transmettre avec des mots une sagesse atteinte hors du langage ?». La principe leçon reste ceci : «le plus important dans la démarche spirituelle, c’est le questionnement». En effet, pour Felwine SARR, l’écriture est une forge de soi se reformulant continûment dans la recherche d’une juste posture. «Habiter un lieu, un espace, un corps, une géographie, […] c’est y trouver une place juste», une rupture avec pratiques d’espace inégalitaires, différenciées, compartimentées en évoluant vers un monde de l’Harmonie. L’objectif est «faire le point. Ralentir travaux, arrêter un peu l’existence, défaire mes vieilles peaux, me perdre. Me poser, méditer sur ma vie hors du tourbillon de l’aventure sociale, des projets, des désirs, des ambitions, avec la ferme résolution qu’à l’issue, je jouerais mieux la partie. Mais surtout avant tout, j’avais choisi cette terre d’eaux calmes et profondes pour y déposer un fardeau aussi large et abyssal que le lac Baïkal» écrit Felwine SARR.

Déambulation onirique et poétique sur l’amour, la mort, la transmission et l’apprentissage, ce roman, «Les lieux qu’habitent mes rêves», traite de la métamorphose, la fraternité, la guérison et les chemins qui mènent à l’apaisement, d’être en paix avec soi-même et avec les autres. «Je compris que l’on ne se guérissait pas tout seul ; que la rémission de l’âme n’était pas que le résultat d’une volonté propre et d’une action consciente. Quelque chose nous était donné. Il fallait l’accepter» dit l’un des personnages du roman.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1 – La contribution de Felwine SARR

SARR (Felwine), 105 rue Carnot, récits, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2011, 77 pages ;

SARR (Felwine), Afrotopia, Paris, Philippe Rey, 2016, 154 pages ;

SARR (Felwine), Dahij, Paris, Gallimard, 2009, 144 pages ;

SARR (Felwine), GIRAUD (Gaël), L’économie à venir, préface d’Alain Supiot, Paris, éditions Les Liens qui Libèrent, 2022, 207 pages ;

SARR (Felwine), Habiter le monde : essai de politique relationnelle, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2017, 61 pages ;

SARR (Felwine), Ishendenshin, de mon âme à ton âme, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2017, 66 pages ;

SARR (Felwine), La coordination des politiques macroéconomiques en union monétaire : le cas de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine, Grenoble, atelier national de reproduction des thèses, 2010, 105 et 148 pages ;

SARR (Felwine), La saveur des derniers mètres, Paris, Philippe Rey, 2021, 141 pages ;

SARR (Felwine), Les lieux qu’habitent mes rêves, Paris, Gallimard, L’Arpenteur, 2021, 176 pages ;

SARR (Felwine), M’BEMBE (Joseph-Achille) DIAGNE (Souleymane, Bachir) et autres, Ecrire l’Afrique-Monde : ateliers de la pensée, Dakar et Saint-Louis-du-Sénégal 2016, préface d’Alain Supiot, Paris, Philippe Rey Dakar, Jimsaan, 2017, 396 pages ;

SARR (Felwine), Méditations africaines, préface de Souleymane Bachir Diagne, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2012, 131 pages ;

SARR (Felwine), Politique des temps, imaginer des devenirs africains, Paris, Philippe Rey, Dakar, Jimsaan, 2019, 398 pages ;

SARR (Felwine), SAVOY (Bénédicte), Restituer le patrimoine africain, Paris, Philippe Rey, 2018, 188 pages ;

SARR (Felwine), Traces : discours aux Nations africaines, Arles, Actes Sud, 2021, 45 pages.

2 – Les entretiens de Felwine SARR ou autres documents

BEBEY (Kidi), «Felwine Sarr, Les lieux qu’habitent mes rêves», Le Monde, 19 mars 2022 ;

BRUNFAUT (Simon), «Felwine Sarr, guérir du trauma colonial», L’Echo, 2 avril 2023 ;

DIAGNE-N’DAW (Karo), «Felwine Sarr, l’afrotopiste», Forbes Afrique, octobre 2022 ;

DOUCE (Sophie), «Felwine Sarr, rouvrir le champ des possibles et dessiner une utopie africaine», Le Monde, 2 novembre 2018 ;

KA (Seydou), «Felwine Sarr, les chemins de la quête de soi», Le Soleil, 7 mars 2022 ;

KAREGEYE (Jean-Pierre), «Entretien avec Felwine Sarr», Contemporary French and Francophones Studies, 21 mars 2016, Vol 20, n°2, pages 306-313 ;

KRIVIAN (Astrid), «Felwine Sarr, interview», Afrique, Magazine, avril 2022 ;

LAPLACE (Manon), «L’électrique fratrie de Felwine Sarr, entre Jazz, philosophie et afro-fusion», Jeune Afrique, 20 février 2019 ;

MARIVAT (Gladys), «L’utopie africaine selon Felwine Sarr», Le Monde, 29 mars 2016 ;

RYKNER (Didier), «Felwine Sarr, interview», L’Express, 27 janvier 2019.

Paris, le 18 avril 2023, par Amadou Bal BA – http://baamadou.over-blog.fr/

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