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« Karim candidat du peuple en 2019 », Madiambal démonte l’hypothèse

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Son message envoyé aux participants du Colloque international pour la paix et signé  » Karim Wade, candidat du peuple aux élections présidentielles en 2019″, fait jaser. Et Madiambal Diagne s’y est penché dans sa chronique « les lundis de madiambal ».

Dans son texte titré « Karim, de quel peuple prétendrais-tu être le candidat? » Madiambal lance « ses piques » à Wade fils.  Ce dernier qui a commencé par souligner le fait qu’au lieu de dire « élection présidentielle » Karim a mis au pluriel les élection alors qu’il y aura qu’une et une seule élection présidentielle en 2019 « et en France, l’autre pays de Karim, l’élection n’est prévue que pour 2022 », estime que le « peuple sénégalais serait malheureux de choisir comme son candidat en 2019 Karim qui n’a daigné prendre la nationalité sénégalaise qu’en 2003 ».

« C’est ce karim qui a esté en justice contre les autorités de l’Etat du Sénégal, en se prévalant de sa qualité de citoyen français qui s’autoproclame ainsi candidat du peuple », se question le journaliste qui poursuit, « comment Karim Wade peut-il se prétendre candidat d’un peuple dont il ne parle aucunes des langues nationales? »

« Comment Karim Wade peut-il être le candidat d’un peuple dont il ignore jusqu’aux conditions de vie? », pour n’avoir jamais tâter la réalité de la vie quotidienne du peuple sénégalais, lance Madiambal non sans avoir auparavant mentionner le fait que ce dernier n’a jamais voulu prendre femme dans ce pays, encore moins vu en compagnie de l’une d’entre elles.

Pour lui, « Karim aurait peut-être pu être un candidat légitime à une élection  présidentielle française » si ce n’était le fait qu’il semble fuir la France » au point qu’il préfère déplacer « ses vieux parents et ses enfants jusqu’à Doha » rien que pour les voir alors qu’il aurait pu lui-même faire tout simplement le voyage.

Et Madiambal de préciser qu’avant de prétendre être le candidat d’un peuple dont il peine à venir au pays malgré les multiples annonces faites par lui-même, son père ou différents responsables libéraux, Karim devrait « régler certains préalables dirimants » tels que ses dettes vis-à-vis du contribuable sénégalais, sachant que les autorités sénégalaise se montreront intransigeantes à cet égard.

Sans oublier le fait qu’à cause d’une condamnation de plus de cinq ans fermes, Karim n’est plus électeur et a aussi par conséquent, être éligible, un des raisons, sans doute, qui l’ont empêché d’être tête de liste des libéraux aux dernières législatives.

Madiambal qui liste les dossiers sur lesquels les sénégalais sont restés sur leur faim  à savoir celui du Plan Takkal, les conditions de réalisation d’une tronçon d’une trentaine de kilomètres de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, les frasques de la préparation du sommet de l’OCI, les péripéties de la privatisation de la Sonatel et de la recapitalisation de l’ICS, les multiples avenants du contrat passé avec la compagnie Saudi Bin Laden pour la construction de l’AIBD, conclut que « ce serait assurément de l’outrecuidance de la part de Karim Wade que de prétendre parler au nom de ce bon petit peuple du Sénégal! »

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