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HerpèsB: Le nouveau virus qui menace la planète, un vétérinaire tué

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Une nouvelle épidémie dont il faut se méfier ? En Chine, un homme est décédé après avoir contracté une maladie infectieuse rare provenant de primates, connue sous le nom d’herpès B du singe. L’information a été dévoilée par les autorités sanitaires chinoises samedi 17 juillet. Il y a eu moins de 100 infections humaines signalées à l’herpès B depuis le premier cas de transmission de primate à humain en 1932, dont beaucoup en Amérique du Nord.

 

Son nom ? Monkey B. La victime ? Un vétérinaire chinois de 53 ans. Il s’agit du premier cas humain documenté de ce virus. Selon le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, l’homme travaillait dans un institut de recherche spécialisé dans l’élevage de primates et a disséqué deux singes décédés en mars. Un mois plus tard, il a eu des nausées, des vomissements et de la fièvre un mois plus tard et est décédé le 27 mai détaille le Washington Post. Deux de ses contacts étroits, un médecin et une infirmière, ont eux été testés négatifs à ce même virus.

 

« La conséquence de sauts d’espèces »

Ce virus de l’herpès B, est répandu chez les singes macaques, mais extrêmement rare – et souvent mortel – lorsqu’il se propage à l’homme. En effet, chez l’homme, il a tendance à attaquer le système nerveux central et à provoquer une inflammation du cerveau, entraînant ainsi une perte de conscience, comme l’a expliqué Kentaro Iwata, expert en maladies infectieuses à l’Université de Kobe au Japon, interrogé par le Washington Post. En l’absence de traitement, le taux de mortalité est d’environ 80%.

 

L’herpès B et le nouveau coronavirus sont « la conséquence de sauts d’espèces », a expliqué Nikolaus  Osterrieder, doyen du Jockey Club College of Veterinary Medicine and Life Sciences à Hong Kong. « Mais la différence importante est que dans le cas de l’herpès B, c’est une impasse. Ce n’est pas sauter d’un humain à un autre. Le SARS-CoV-2, en revanche, a acquis la capacité de se propager à un nouvel hôte ». Selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, il n’y a eu qu’un seul cas documenté d’un être humain infecté transmettant le virus à une autre personne.

 

Les autorités sanitaires chinoises ont déclaré que la découverte du virus Monkey B chez un humain suggère qu’il pourrait « représenter une menace zoonotique potentielle pour les travailleurs », ajoutant qu’il est nécessaire « de renforcer la surveillance des macaques de laboratoire et des travailleurs ». La semaine dernière, les responsables de la santé du comté de Dallas au Texas ont signalé le cas d’un homme atteint d’un rare cas de variole du singe, qui peut également être transmise lorsque des personnes sont mordues ou griffées par un animal.

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