Après plusieurs jours d’échanges fructueux à Thiès, les évêques du Sénégal, de la Guinée, de la Mauritanie, du Cap Vert et de la Guinée Bissau, s’inquiètent de l’avenir des jeunes chrétiens de l’ensemble des des diocèses se sont adressés à eux. En effet, comme des « pères » qui s’adresser à leurs enfants, les évêques, sur un ton un peu sévère, tout en appréciant leur enthousiasme et leur engagement, disent vouloir partager avec eux quelques soucis et défis qui feront d’eux de véritables témoins animés d’une foi dynamique et missionnaire. Devant les multiples difficultés auxquelles ils sont confrontés, comme les migrations, le chômage, la déperdition scolaire et universitaire, les évêques disent vouloir leur proposer des chemins à emprunter pour vivre en témoin à l’école de Jésus. « Nous appelons les jeunes de nos diocèses à prendre conscience des dangers d’une telle migration irrégulière et les invitons à s’investir pour développer leur propre pays. Nous sommes émus du traitement inhumain dont beaucoup de jeunes émigrés sont victimes. Nous dénonçons le non-respect des droits des migrants et surtout les meurtres dont ils sont victimes », a martelé Monseigneur Paul Abel Bemba évêque de Ziguinchor, porte-parole du jour, qui a convié les gouvernements de leur pays à poursuivre les efforts entrepris pour améliorer les conditions de vies des jeunes.
Les évêques tout en se préservant du droit de porter un jugement sur les choix des individus au nom du respect de la dignité humaine, ont sévèrement dénoncé toute initiative de vouloir légaliser l’avortement et homosexualité ».
Ils ont aussi soulevé la problématique de la franc-maçonnerie et des loges maçonniques qu’ils ont dénoncées. Des sujets d’actualité qui les préoccupent fortement d’après le porte-parole du jour. car, d’après eux, « c’est une réalité qui touche toutes les couches sociales et religieuses du monde ». Et c’est pour cette raison qu’ils ont mis en garde tous les chrétiens contre les dangers d’ordre spirituel de telles pratiques. « Nous réaffirmons clairement que de pareilles pratiques sont incompatibles avec la foi catholique », ont-ils conclu.
