Des chercheurs de l’Université Queen Mary de Londres ont mis au point un test de dépistage du cancer du col de l’utérus qui paraît prometteur. Simple à faire, il ne nécessiterait pas de rendez-vous chez le gynéco.
Lors d’une conférence sur le cancer qui se tenait à Glasgow (Ecosse), les chercheurs de l’Université Queen Mary de Londres ont présenté un test de dépistage du cancer du col de l’utérus qui pourrait potentiellement aider plus de femmes à se faire dépister.
TOUCHER LES FEMMES QUI NE VONT PAS CHEZ LE GYNÉCO
Cette nouvelle méthode pourrait devenir une alternative au frottis et ne nécessiterait pas de visite chez le médecin. Les femmes commanderaient les kits de test sur internet, les utiliseraient chez elles avant de renvoyer les échantillons pour analyse. Selon les scientifiques, ce test facile à réaliser dans l’intimité de la salle de bain, pourrait inciter les 25 à 30 % de femmes qui sont, soit mal à l’aise, soit trop débordées pour prendre rendez-vous chez le médecin, à se faire dépister malgré tout.
Pour l’instant, la méthode qui vise à détecter les signes précurseurs du cancer du col, a été testée auprès de 600 femmes. Elle mesure les modifications chimiques détectables dans l’urine ou dans des échantillons de liquide vaginal collectés par les femmes, chez elles. Une étude plus longue, portant sur au moins 10 000 femmes, devra être réalisée avant que le test puisse être commercialisé.
