La cour d’assises des Pérénées-Orientales a condamné mercredi une mère de cinq enfants à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre en 2016 de la fille de son compagnon. Une peine conforme aux réquisitions de l’avocate générale, qui avait déclaré que « frapper un enfant, c’est l’acte le plus lâche qui existe ».
« C’est un rendez-vous manqué avec la vérité », avait-elle encore estimé, soulignant qu’en reconnaissant mardi avoir « remué » la fillette, l’accusée n’avait pas véritablement fait d’aveux de sa culpabilité.
Des « violences répétées »
L’accusée, âgée de 35 ans, était jugée depuis vendredi pour « violences répétées ayant entraîné la mort sans intention de la donner » sur une fillette de 2 ans, l’enfant de son partenaire, un homme décédé depuis, et qui était en prison au moment des faits.
Elle a aussi été condamnée à une privation de ses droits civiques, civils et de famille pour une période de 10 ans. Durant l’enquête, l’accusé, qui avait la garde de la fillette, avait assuré que sa mort était due à une chute dans la douche. Elle vivait à l’époque à Trouillas, non loin de la prison de Perpignan où était incarcéré le père de la petite fille.
