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Zimbabwe: Le fils de Kadhafi refuse d’être expulsé vers son pays

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Le fils adoptif du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Abdallha Moussa Mone Yousuf Mouammare Aboutminiyare Al Kadhafi, détenu à la prison central de Harare comme immigrant illégal, refuse d’être expulsé vers son pays.

L’information a été révélée par le ministre de la Justice Ziyambi Ziyambi Ziyambi lorsqu’il a comparu devant la Commission thématique parlementaire sur les droits de l’homme présidée par le sénateur Oliver Mandishona Chidawu (Zanu PF), pour parler des conditions de détention et des réfugiés.

Abdallha Moussa a fui la Libye en 2011 et s’est réfugié au Zimbabwe en avril 2014. Depuis lors, il est incarcéré dans la prison de Harare et demande l’asile.

« Dans certains cas, des réfugiés et des immigrants illégaux refusent d’être expulsés, comme celui de Kadhafi qui, lorsqu’il est arrivé au Zimbabwe, a été expulsé par l’Ethiopie. Mais quand il est arrivé en Ethiopie, il a refusé de prendre un vol de correspondance pour la Libye et a dû être ramené au Zimbabwe », a déclaré le ministre de la justice cité par Newsday.

« Il s’est enfui de la Libye parce qu’il dit qu’ils allaient le persécuter, mais nous n’avons pas pu lui offrir l’asile immédiatement parce que son identité n’a pas pu être vérifiée puisqu’il dit être le fils adoptif de Kadhafi », a confié le ministre aux journalistes.

« Il a déposé une requête en justice contestant son maintien en détention dans les prisons du Zimbabwe parce qu’il est un immigrant interdit, mais il veut demander le statut de réfugié au Zimbabwe. Nous attendons maintenant la décision du tribunal. Au départ, son identité n’a pu être établie et il n’était pas prudent d’accorder l’asile à une personne non identifiée », a-t-il ajouté.

Ziyambi a indiqué qu’il y avait actuellement 190 immigrants interdits dans le pays en attente d’expulsion. Il a fait savoir qu’ils n’étaient pas censés être logés dans des prisons, mais que le Zimbabwe n’avait pas d’autres installations sûres pour les héberger dans l’attente de leur déportation.

« Ce ne sont pas des réfugiés, ce sont des immigrants interdits en attente d’expulsion et nous n’avons nulle part où les placer, sauf en prison. Nous n’avons pas de budget pour leur entretien. »

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