Alors qu’elle est lynchée à longueur de journée à travers les « warileaks » en plus d’avoir perdu la licence Millicom, la société de transfert d’argent n’en finit pas avec les soucis selon le journal Libération. Cette fois-ci atteste le canard, c’est au Mali que vient la gifle. En effet, dans un rapport transmis au Procureur, le bureau du Vérificateur général, l’équivalent malien de l’Ige, a dénoncé le Directeur Général et l’Agent Comptable de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes qui ont effectué des paiements irréguliers toujours selon Libération.
Qui ajoute que, dans le cadre de la mise en place de deux mille « Points Services Relais », en partenariat avec la Société WARI, ils ont irrégulièrement payé, en 2014 et 2015, un montant total de 450 millions FCFA à Wari en l’absence du «business model» définissant la contribution de chaque partie tel que prévu par la convention de partenariat. Aucun des sites d’installation des kiosques n’avait également été identifié. De plus, ce financement a été effectué avant l’approbation du Comité de Crédit et de Garantie et aucun kiosque n’a été installé comme l’atteste la lettre de Wari du 19 janvier 2018, plus de trois ans après le premier virement de fonds à la société Wari.