Après quelques jours d’emprisonnement, A. Wane vient d’être relâché par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Le prévenu a été attrait à la barre par sa femme qui l’avait accusé à tort de coups et blessures volontaires.
Les faits se sont déroulés le jour de la Tabaski lorsque son mari lui a demandé de passer la fête chez sa mère. Chose qu’elle n’a accepté mais qui n’a pas empêché son époux d’aller chez sa maman le jour j. Il a fallu attendre le lendemain pour que la dame K. Samb attaque son conjoint avec un couteau.
« Ce jour-là, je devais voyager. Mais, elle m’a retenu dans la chambre, avant de se saisir d’un couteau et de m’en assener un coup à la main. Je n’ai pas touché à un seul de ses cheveux. Son front a cogné le mur », s’est justifié le polygame âgé de 41 ans. Il ajoute : « Elle me crée tout le temps des histoires. Je suis son troisième mari. Elle a fait emprisonner son premier époux. Elle a aussi tranché la main de son propre enfant », révèle-t-il.
Interrogée, la partie civile soutient mordicus qu’elle a été agressée par le prévenu. « Il m’a étranglé avant de me donner des coups de poing au visage. Il voulait que je lui remette le portable qu’il m’avait offert », affirme-t-elle dans les colonnes de « Rewmi Quotidien ».
Appelée à témoigner à la barre, la mère de la plaignante défend son beau-fils. « J’ai 64 ans. Je n’ose pas mentir. J’ai trouvé le prévenu ensanglanté. J’ai été alertée par les cris. A. Wane est un homme très respectueux. C’est ma fille qui est têtue », accuse-t-elle.
C’est ainsi que le prévenu a été relaxé par le juge.
