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Viol : Un locataire surpris sur une mineure de 13 ans

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La vie d’une écolière en classe de CE2 a basculé entre les mains d’un présumé pédophilie doublé de violeur, qui se trouve être le locataire de sa grand-mère.
Marchand ambulant de profession, I. Ndao vit depuis six mois en sous-location avec son épouse au domicile de la grand-mère de la fille. La fille assiste dans les travaux domestiques l’épouse du mis en causequand elle ne va pas à l’école. Ils habitent tous le quartier Matar Khaly de la commune de Yeumbeul Sud. Au fil du temps, Ndao sympathise avec la petite-fille de sa logeuse et engage souvent des discussions avec elle dans la maison. Ceci, loin des regards et oreilles indiscrets des gens.

Un jour, le commerçant appelle la fille dans sa chambre conjugale et fait semblant de la commissionner. A peine celle-ci franchit le seuil de la porte, il bondit sur elle et se lance dans des attouchements. La demoiselle prend peur et interpelle le marchand qui fait la sourde oreille et bascule l’adolescente sur le lit. Il lui monte dessus, la déshabille et la viole. Après son forfait, il se rhabille en vitesse et menace de représailles la fille en cas de dénonciation.

Prise de peur, la mineure garde le silence. Leprésumé violeur prend goût à ses actes et continue de s’en donner à cœur joie. Chaque fois, il attend que son épouse enceinte aille à l’hôpital pour ses rendez-vous prénataux ou au marché, et que la grand-mère de la fille s’absente de la maison, pour entraîner l’écolière de 13 ans dans la chambre et la violer. Il multiplie ses forfaits durant plusieurs mois.
Mercredi 26 octobre dernier, la grand-mère demande à sa petite-fille de laver la vaisselle et quitte la maison pour vaquer à ses occupations. Mais, à peine la fille s’affaire autour de la vaisselle, elle est encore appelée par le colocataire, dont l’épouse est partie au village après accouchement. Ainsi, le commerçant entraîne à nouveau la fille dans sa chambre conjugale, s’enferme avec elle et la viole.

De retour à la maison, la grand-mère constate la disparition de sa petite-fille et la recherche dans les coins et recoins de la maison. En vain. Pendant qu’elle se triture les méninges dans la cour de la maison, elle entend des chuchotements et autres gémissements mal étouffés qui proviennent de la chambre de son locataire. Elle soupçonne des ébats sexuels entre le commerçant et la jeune fille, se dirige à pas pressés vers ladite chambre et tape avec fracas et insistance à la porte. Sans succès. Elle pousse des hurlements à tout va et fait un terrible boucan dans la maison dans le but d’ameuter le voisinage.

Affolé, le commerçant sort en catastrophe de sa chambre et tombe sur sa logeuse criant à tue-tête. Il referme aussitôt la porte et enferme du coup la fille à double tour de clé. Face aux cris intempestifs de sa grand-mère, la fille panique, saute par la fenêtre de la pièce et tente de filer à l’anglaise de la maison. Elle est vite rattrapée et pressée de questions par sa tutrice. «C’est la énième fois qu’il (le locataire) me fait ça. Il guettait votre absence dans la maison pour m’entraîner dans sa chambre et me forcer à coucher avec lui. C’est lui d’ailleurs qui m’a déflorée.  Il a commencé à me violer depuis l’année passée», a déclaré la fille qui a été confortée dans sa déposition par le rapport de l’examen gynécologique attestant de la perte de l’hymen et de lésions anciennes.

Interrogé, I. Ndao avoue tout et démonte une partie des accusations de la gamine. «C’est faux lorsqu’elle dit que je la forçais à coucher avec moi. Elle a toujours été consentante. Elle venait même parfois dans ma chambre pendant l’absence de mon épouse, prétextant que sa grand-mère demandait que je lui offre du sucre et autre. Ce qui était faux. Elle saisit alors l’occasion pour me provoquer. J’en profitais à mon tour pour entretenir des rapports sexuels avec elle», se défend le mis en cause. Oubliant sans doute que le consentement d’une mineure en l’espèce n’a aucune valeur juridique. Il a été déféré au parquet pour détournement de mineure et pédophilie.

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