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Vidéo : Mame Makhtar Kala Dramé, un fervent défenseur de la paix sociale, selon ses petits-fils

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Les petits fils de Makhtar Kala Dramé ont tenu, hier, une journée culturelle scientifique pour faire connaitre cet érudit né en 1790, au village de Baytid, dans le département de Mbirkilane, région de Kaffrine. A cet effet, les conférenciers, choisi pour animer les débats, ont fait le tour des enseignements de Tafsir Makhtar Kala Dramé.  » Notre mission c’est de faire connaitre nos modèles et nos références, nos marabouts enseignants, qui ont formé et créé des centres enseignements », a indiqué le Dr Djim Dramé, arrière petit fils de Mame Kala Dramé. Aussi dit-il, ces marabouts sont nombreux, on peut les trouver partout au Senegal, de Thielogne à Ndramé Dim.

Il a, par ailleurs, indiqué l’importance de ces centres de formation mis en place par ces grands érudit de l’islam. « Ces centres ont beaucoup contribué à la formation et à l’éducation des musulmans sénégalais. On ne connait pas ces centres comme ils se doivent », dit-il, avant de rappeler que le programme quotidien des daaras était pratiquement identique à celui appliqué dans les autres daaras traditionnels de l’époque. Les études commençaient à l’aube pour s’arrêter la nuit, avec des temps de pause bien définis.

Mais, face à ces crises sociales, economiques qui ne cessent de gagner du terrain dans la société sénégalaise, M. Dramé invite les sénégalais à un retour à nos valeurs pour mieux connaitre nos enseignants, comme Serigne Touba, Mame Makhtar Kala Dramé, El Hadji Malick Sy…  » On ne peut pas trouver des solutions face au crise sociale, économique s’il n’y a pas un retour sur nos modèles, les marabouts enseignants qui ont fondé ces centres il y a 1 siècle », soutient-t-il. Et d’ajouter : « On ne peut pas arriver a un développement si l’on ne parvient pas à associer les daaras dans cette construction sociale ».

Suivez sa réaction…

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