Vidéo- APCS offre à Jamra, la Cnra et Marodi Tv un cadre d’échange sur le contenu des séries télévisées

Ces derniers temps, le contenu et la technique des séries télévisées ont fait couler beaucoup d’encre. Pendant que certains fustigent, d’autres applaudissent et encouragent la création de plus de séries « locales ». Dans ce contexte « difficile », l’Association de la presse culturelle sénégalaise (APCS) en partenariat avec l’Association des Critiques de Cinéma du Sénégal et la Maison de la Presse a organisé un débat axé sur le thème  » ’Les Séries Audiovisuelles Sénégalaises : défis du contenu et de la technique  »  ce mercredi 10 Avril, à la Maison de la Presse.

Cela dans le but, en à croire la présidente de l’Apcs, Oumy Régina Sambou, de créer un espace de dialogue où l’on échange sur des sujets qui fâchent telle que la série « Maîtresse d’un homme marié ». En effet, il faut éviter que chacun reste sur sa position en favorisant l’échanges sur le contenu des séries télévisées. « Nous pensons que chacun, n’a pas à camper sur sa position, on doit avoir une certaine ouverture d’esprit pour échanger en toute cordialité », a-t-elle précisé.

Alors, pour débattre du contenu et de la technique des séries télévisées qui font récemment l’objet de beaucoup de polémiques, Baba Diop, journaliste critique de cinéma, Mactar Sall, représentant du CNRA, Marième Selly Kane, expert en audiovisuel,  Mame Mactar Guèye de l’Ong Jamra et Fanta Diallo sociologue, ont animé le débat sur la production des séries télévisées. « Marodi Tv » et « Pikini production » invitées au débat n’ont pas assisté à la rencontre.

Pour le journaliste Baba Diop, les producteurs de « Maîtresse d’un homme marié », veulent refléter en miroir la société. Et il y a forcément des grincements de dents. Mais, pour Marième Selly Kane, les séries sont les reflets des tares de la société. « On ne peut pas monter à la télé quelque chose qui n’existe pas dans notre société ». Dance ce sens, Mactar Sall du Cnra estime que les contenus doivent s’adapter à la réalité et qu’il y a des productions à améliorer.