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Vendeur de lait caillé, il faisait visionner des vidéos pornos à des écolières

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Né en 1978, A. Diallo exerce son activité commerciale au marché Nguélaw de la commune de Biscuiterie. Mais, il est réputé avoir un fort penchant pour les enfants. Il recevait ses victimes à son commerce ou à son domicile à Grand-Dakar. Il leur montrait ensuite des vidéos pour adulte, avant de se livrer à des attouchements sexuels. Des accusations que des camarades de classe de la nommée A. S. ont corroborées au cours de l’enquête. Devant le tribunal d’Instance de Dakar hier, la gamine a livré un témoignage glaçant. « C’est mon amie F. F. qui m’avait présenté le prévenu. Elle m’avait dit que c’est un gars bien. Il nous invitait à son commerce ou à son domicile. Sur place, il nous donnait son portable pour qu’on visualise des vidéos pornographiques. Aussi, il nous caressait, tout en nous invitant à coucher avec lui. Mais, on refusait », a relaté A. S. Âgée de 10 berges, l’écolière a indiqué que le délinquant sexuel leur offrait du lait caillé ou de l’argent. Toutefois, elle a balayé d’un revers de main les allégations de sa copine F. F. selon lesquelles le prévenu a tenté un jour de la pénétrer sexuellement. Monsieur Sidibé a informé avoir déposé une plainte quand les camarades de sa fille lui ont fait part des gestes déplacés du prévenu envers sa victime. « Ma boutique se trouve à proximité de celle du prévenu. J’ai saisi la justice pour qu’il cesse ses actes impudiques qui ont fait le tour du marché », s’est offusqué le civilement responsable de l’enfant. Divorcé, A. Diallo a avoué que sa victime le fréquente. Mais, argue-t-il, il l’exhortait à bien travailler à l’école. « Elle venait régulièrement à mon commerce. Je lui donnais des pièces de monnaie en guise d’aumône. Mais, je ne l’ai jamais invitée chez moi. Quand elle s’est présentée là-bas avec son amie F. F., je les ai écoonduites », a laissé entendre le comparant qui dit être victime d’une machination. Et le juge de lui lancer : « Ce n’est pas la première fois que tu es accusé de tels faits. Tu ne cibles que les filles lorsque tu donnes de l’aumône ». La représentante du Ministère public a requis six mois ferme. D’après elle, le simple fait de recevoir une mineure dans l’intimité de sa chambre, à l’insu de ses parents, suffit à établir l’infraction de détournement de mineure. Peu importe d’où vient l’initiative de cette visite. Lors de plaidoirie, Me Ousseynou Ngom a plaidé la relaxe du prévenu qui sera édifié ce vendredi 18 novembre 2022.

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