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UNE MERE CONTE LE MEURTRE  ETRANGE DE SON FILS

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Fatou Sène, mère de la victime Mamadou  Ndoye  tué avec une barre de  fer.  La  surprise  qu’elle  a subi  est semblable à la peur  du  condamné  à  mort qui a le couperet  suspendu  et  pendant  au  dessus de sa  tête. Le jour  des  faits  comme  dans une famille normale, le fils a déposé  sa maman à  la banque. Ensuite  il  devait  se rendre  au  marché pour  revenir reprendre  sa mère. Au  bord de  son véhicule Mamadou  fera  les  frais  de malfrats  décidé  à  lui faire la fête. Le coup  qu’il  a reçu  de  ces   agresseurs  lui a été  fatal, mortel, il rendra  l’âme  plutard.

La mère   qui attendait  son enfant  à  la banque  a été  mise  devant  le fait  accompli. Un coup  de  fil  qui  bouleverse  une  vie  d’autant  que  plutard, elle trouvera  son enfant  couché, la bouche  en sang, les  yeux  hagards. «  De l’autre  bout  du  fil, le nommé Ndiamé m’informait que mon fils venait de se bagarrer avec des personnes non identifiées  et était mal en point. Sur le champ, je m’y suis rendu. Y étant, j’ai remarqué que Mamadou était couché par terre, la bouche ensanglantée et saignant abondamment de la tête. Ce sont les sapeurs qui l’ont conduit à l’hôpital. Les  témoins attestent qu’il a reçu  une  barre de  fer »  raconte  la  mère  devant  la  barre où les mises en causes  ont  été attraits  pour meurtre disqualifié  en coup  mortel. Les faits  remontent  au 1er avril 2017, les éléments du commissariat urbain de Rufisque arrêtaient les nommés Nango Seck et Pape Massamba Top et les inculpaient du meurtre de Mamadou Ndoye.

Babacar Ngom, témoin des faits indiquait que, le jour des faits, alors qu’il se trouvait au lieu dit « Market » avoir remarqué que deux individus tapaient sur le véhicule de Mamadou Ndoye qui était à bord et qu’il avait du reste reconnu en raison de leurs liens de parenté qu’il relevait que celui-ci était descendu de son véhicule pour échanger avec ses antagonistes qui le traitait d’homosexuel, qu’il ajoutait que c’est le nommé Nango Seck qui avait porté un coup violent à Mamadou Ndoye à la nuque, ce qui l’a fait tomber avant que l’autre ne s’acharne sur lui avec des coups.

Entendus, les inculpés ont nié les faits de meurtre tout en admettant s’être battus avec la victime.

Nango Seck revenant sur les périples de cette bagarre expliquait que l’incident est consécutif au fait que la victime à bord de son véhicule avait failli les renverser alors qu’ils marchaient sur le trottoir. Il  est descendu de son véhicule en proférant des injures avant  de les attaquer.  Ils protesteront. Une bagarre c’en est  suivi et, Mamadou Ndoye en reculant est tombé et sa tête a cogné la chaussée, c’est  ce qui est arrivé  mais il n a  pas fait usage d’arme. Pape Massamba Top, a repris  pour l’essentiel la version de son coinculpé qu’il y’avait une bagarre au cours de laquelle la victime tombe.

Le certificat de genre de mort établi par le médecin, faisait état d’un traumatisme crânien avec fracture et hémorragie interne à la suite de coups et blessures par objet dur et contondant. Le  père de  la victime  ajoutera  des  poils  à  la bête. Selon des  ouilles-dire,  quand  son fils  est  tombé, les assaillants  ont  continué  à  le  rouer  de coups. Ce  dernier  s’est  par  ailleurs constitué partie  civile   dans cette  affaire. Aujourd’hui  encore, cette  mère  attend, le  jugement  de  ceux  qui  sont  présumés  meurtriers  de  son fils  pour  faire  son deuil. L’affaire il le mentionner  est  renvoyé au  19 juillet…..

 

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