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Un vaccin contre le diabète, l’obésité et les maladies intestinales pour bientôt

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Des chercheurs ont mis au point un vaccin capable de lutter contre les maladies inflammatoires chroniques ainsi que les « désordres métaboliques » tels que le diabète et l’obésité chez les animaux. Explications.

Une découverte sur un vaccin contre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin a été annoncée sur le site de l’Inserm.

Des chercheurs de l’Institut Cochin ont réussi à protéger des animaux contre des maladies inflammatoires chroniques comme la maladie de Crohn et même contre le diabète ou l’obésité.

LA FLAGELLINE, RESPONSABLE DE LA PROPAGATION DES BACTÉRIES, PRISE POUR CIBLE
Les scientifiques se sont intéressés à la flagelline, une protéine qui favorise la mobilité des bactéries au sein de la flore intestinale, malgré la couche de mucus censée la protéger. Les chercheurs ont donc stimulé la production des anticorps naturellement présents dans ce mucus afin de créer une barrière supplémentaire contre la flagelline, ce qui diminue le risque d’inflammation.

Les tests menés sur des souris ont prouvé que cette « immunisation contre la flagelline permettait de protéger significativement les animaux contre l’inflammation intestinale ».

L’excès de flagelline étant également responsable d’autres pathologies telles que la diabète ou l’obésité, les chercheurs ont également vacciné des souris « exposées à un régime riche en graisse ». Résultat : les animaux vaccinés ne sont pas devenus obèses contrairement aux non vaccinés.

APRÈS DES TESTS RÉUSSIS SUR LES ANIMAUX, BIENTÔT UN VACCIN POUR L’HOMME?

« Cette stratégie vaccinale est envisageable chez l’homme, puisque de telles anomalies de microbiote ont été observées chez les patients atteints de maladies inflammatoires et métaboliques. Pour cela, nous travaillons actuellement sur un moyen d’administrer localement la flagelline au niveau de la muqueuse intestinale » a déclaré Benoît Chassaing chercheur de Inserm, à la tête de l’équipe ayant mené ces recherches.

Les scientifiques étudient maintenant la possibilité de guérir des sujets ayant déjà une maladie inflammatoire chronique ou des dérégulations métaboliques.

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