Dans un film documentaire à la lisière des genres, Vincent Meessen retrace la vie du militant politique soixante-huitard, aperçu, jouant son propre rôle, dans La Chinoise, de Jean-Luc Godard, en 1967.
« Quelle que soit la longueur de la nuit » se révèle être un hommage à la fois à l’engagement d’Omar Blondin Diop contre la présidence de Léopold Sédar Senghor et au « film en train de se faire » de Godard.
Les entretiens des frères Diop, camarades de lutte d’Omar sont entrecoupés d’éléments de fiction, de performances artistiques et d’extraits de La Chinoise.
Extrait du documentaire de Vinvent Meessen « Quelque soit la longueur de la nuit » sur Omar Blondin Diop, ce saisissant essai cinématographique et politique, du réalisateur belge Vincent Meessen retrace la vie du militant maoïste sénégalais Omar Blondin Diop, opposant du président Léopold Sédar Senghor, et convoque l’œuvre de Jean-Luc Godard. À découvrir sur Arte.
Le 11 mai 1973, Omar Blondin Diop est retrouvé pendu dans sa cellule de la prison de l’île de Gorée, au Sénégal. Près de cinquante ans plus tard, ses proches restent persuadés que le jeune intellectuel maoïste a été assassiné. Ils réclament la vérité.