Un parfum de scandale en haute mer
Initié par Amadou Sedikh Beye avant que le contrat ne soit signé en mode Fast-track par Pape Demba Bitéye, le partenariat installant un bateau Turc dans les eaux Sénégalaises pue un parfum de scandale. Entre légèreté juridique, opacité, et manque d’études environnementales et sanitaires, cette promesse de 15% des besoins en électricité du Sénégal en gaz naturel liquéfié n’a pas livré tous ses secrets.En plus du fait que le projet en exécution depuis le 2 octobre dernier avec l’accostage du navire turc « Aysegul Sultan » loué pour 5 ans, est une bombe écologique qui couve au large de Hann Bel Air, c’est la rapidité et l’opacité dans la signature, dont a fait preuve l’actuelle direction de la Senelec, sous Pape Demba Bitéye, qui reste inquiétante. Certains syndicalistes de la boite affirment que c’était mieux disant de construire une centrale gazière, alors que d’autres pointent les possibles dessous de table d’une signature fast track de l’actuel directeur général de la Sénélec , pour un projet ficelé par son prédécesseur Amadou Sedikh Beye qui voulait, tout de même, s’entourer de toutes les garanties avant de jeter un navire turc de gaz dans les eaux Sénégalaises. Même si, selon nos sources, cette affaire fait saliver avec un gain économique de 6 milliards chaque année dans les comptes de la boite de Pape Demba Bitéye. Nos sources s’étonnent, de ce fait, que les termes de l’accord sur le passage au gaz ont été foulés, la formation des agents de la boite reléguée aux calendres grecques, sans compter les impacts néfastes sur l’environnement et la santé des populations. Déjà que toute exploitation du genre réduit les chances de pêche à la ronde avec une extinction de races de poissons, voire la disparition de certaines espèces, l’impact environnemental couve une menace sanitaire avec les produits toxiques déversés sans contrôle dans le grand bleu. Entre risque de choper des maladies cardiovasculaires et les multiples inconnus liés à l’exploitation du gaz, ce ne sont pas seulement les pécheurs qui alertent mais aussi les défenseurs de la nature, qui avertissent des dégâts sur la faune maritime et les espèces déjà rares.