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Un médecin étouffe impuniment 20 familles à ngor

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En dépit de deux décisions de justice ordonnant, depuis 2016, sa destruction avec une astreinte de 100000 FCFA par jour de retard, le mur érigé par un médecin bien connu de la place, sur 10 mètres de haut et 500 mètres de long pour fermer la vue aux habitants des appartements vendus par l’ancien maire de Rufisque Cora Fall dans le quartier faisant face à Archotel à Ngor, défie toute raison et la justice sénégalaise.

Le S.G du syndicat des copropriétaires, Amadou Gaye, estime qu’ils sont 37 propriétaires qui résident dans cet immeuble dontle promoteur est Cora Fall. «Vu le contentieux qui le lie au Dr Issa Séye Laye, et en tant que syndicat, nous avons envoyé des lettres à la Dscos. Nous leur avons expliqué avec des photos à l’appui. Ils lui ont envoyé une sommation pour lui dire d’arrêter les travaux jusqu’à ce que le litige soit réglé. Mais à notre grande surprise, nous voyons que les travaux ont continué», explique t-il.

Selon lui, la Dscos est venue mais c’est resté sans suite. «Malgré tous les désagréments que le mur nous a causés, nous continuons juridiquement de le poursuivre et d’attendre gain de cause. Lui, il se dit qu’il est dans ses droits, qu’il a crée un mur soi disant parce qu’il y a des fenêtres qui surplombent sa maison. Il ajoute qu’il a un problème avec Cora Fall. Seulement ce qu’il ne comprend pas, c’est qu’il ne porte pas préjudice à Cora Fall mais aux copropriétaires de l’immeuble. Ce sont des gens innocents qui sont en train de payer des pots qu’ils n’ont pas cassés», regrette t-il. Pour sa part, un des habitants de l’immeuble Ngalla Dia indique qu’ils vivent cette situation depuis 2014.

«Non seulement nous ne pouvons plus respirer, mais encore nous sommes sans lumière ; même la journée nous allumons les lampes. Nous avons porté plainte et la justice l’a sommé de détruire le mur et de payer 100000 fCFA par jour pour astreinte», soutient-il. A l’en croire, ils vivent l’enfer depuis 5 ans, «actuellementtous les locataires de l’immeuble ont déménagé, il ne reste que les propriétaires. Les enfants tombent malades car il n’y a pas d’air ; et c’est à cause du mur.

Nous avons interpellé la protection civile, le sous- préfet des Almadies, la Dscos, mais il n’y a toujours pas de solution. Même la rue qui mène à la plage a été fermée», affirme t-il. Amadou Gaye d’ajouter que la plage même a été privatisée par lui. «C’est un mur de 10m sur 500m, toutes les fenêtres sont fermées par le mur. Nous demandons juste le droit à la vie. Le dernier jugement a eu lieu en 2018. Il ne nous a laissé que la portepour entrer mais tout le reste est fermé», déplore t-il. Mame Diar

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