Les mobilisations pour le départ du président Faure Gnassingbé ne cessent pas au Togo. En effet, pour la troisième journée consécutive, des milliers de manifestants ont envahi les rues de Lomé la capitale togolaise.
Des mouvements dans tout le pays
Ce jeudi 9 Novembre, marquait la troisième journée consécutive pour les manifestants togolais dans leur quête du départ de Faure Gnassingbé du pouvoir. Ce dernier est l’actuel héritier d’une famille au pouvoir depuis plus de 50 ans. Plusieurs manifestants se disent déterminés à obtenir le départ de l’actuel président. C’est par exemple ce qu’a déclaré un couturier au micro de l’AFP « Nous sommes décidés à en finir avec ce régime qui a trop duré et qui ne veut pas laisser la place à d’autres personnes. Je sortirai chaque fois qu’il y aura marche ».
Ces manifestations durent depuis maintenant deux mois. Elles ont été lancées à la fin du mois d’Août par une coalition de 14 partis de l’opposition togolaise. Aussi, ces mouvements s’étendent-ils à tout le pays notamment dans les régions du nord, longtemps réputées acquises au pouvoir.
« Une impasse »
Tous ces nombreux manifestants descendus dans les rues de différentes villes du pays réclament deux choses : une limitation du nombre de mandats présidentiels à deux et la démission de Faure Gnassingbé. Ce dernier ayant succédé à son père décédé en 2005 avec le soutien de l’armée. Il a ensuite été réélu en 2010 et en 2015 au terme de scrutins très contestés par l’opposition.
Suite à ces revendications, le gouvernement a promis d’organiser un référendum pour faire adopter une réforme. Laquelle réforme prévoit notamment une limitation des mandats présidentiels, mais la mesure n’est pas rétroactive. Ce qui devrait permettre ainsi à Faure Gnassingbé de se présenter aux scrutins de 2020 et de 2025.
