C’est un père serein, qui se remet à Dieu que le journal l’Enquête a trouvé hier en début de l’après-midi dans son domicile, sis au quartier Randoulen Sud, dans la commune de Thiès-Ouest. Juste après le décès de son fils Boubacar Dème, survenu dans la nuit de Samedi à Dimanche, lors d’une course poursuite avec les agents de la police, aux environs de 3h du matin, les spéculations ont fusées de toutes part. Et certaine témoignages soutenaient que le jeune homme avait été torturé par la police et qu’il avait succombé à ses blessures à l’hôpital régional de Thiès. Faux, d’après le père du défunt qui ballait d’un revers de main toutes ces allégations.
Thierno Oumar Dème qui a reçu hier vers 19 heures le corps de son fils écarte toutes ces affirmations et évoque plutôt la thèse d’une mort naturelle. « Je peut vous jurer et vous assurer que la police n’a pas tué mon fils. Tous ce que les gens racontent ne sont que de fausses informations. Ce jour-là, Boubacar était avec ses amis et il paraît que lorsqu’ils sont tombés sur le coup de filet de la police, ils ont eu peur et ils ont pris la fuite. C’est par la suite que ses amis m’ont fait savoir qu’il était tombé. Ils se sont débrouillés, pour l’amener à l’hôpital régional. Et avant d’y arriver, Boubacar était déjà mort dans le taxi. Donc, il faut que ça soit clair. Les policiers n’ont pas tué mon fils », a-t-il clarifié.
