SYLVIE SAGBO GOMARD : Mon histoire avec la vente de noix de cajou et de cacahouètes
Sylvie Sagbo Gomard a partagé son expérience avec la vente des cacahouètes et des noix de cajou. Son entreprise une société qui transforme tous ce qui est arachide, noix de cajous, maïs .Elle existe depuis 1982. « J’ai repris la société depuis 2ans. On retrouve nos produits dans les différents supers marchés du Sénégal » a-t-elle dit au sortir de la quatrième édition des Fuckup night qui parlent de l’échec autour de l’entreprise organisé par la fondation Naumann Stiftung
En effet « l’un des premiers obstacles qu’on rencontre c’est le financement. Parce qu’on doit répondre à un besoin qui est assez élevé. Il faut répondre aux commandes des différents supers marchés. Et on n’a pas forcément les moyens de s’approvisionner ou de pouvoir répondre facilement à ces demandes ».
Ces ambitions sont grandes « Aujourd’hui on veut construire une usine parce qu’il faut savoir que l’entreprise est une maison familiale. On veut construire une usine donc on a forcément besoin de moyens pour y arriver. Notre produit est arrivé à un stade où il doit être mis en valeur à travers une usine et plutôt qu’une usine maison. Nous voulons exporter les produits parce que nous avons des produits exportables .Nous avons participé au salon de l’agriculture à Paris en mars dernier et les produits ont été énormément appréciés. On n’a plusieurs personnes distributeurs à l’étranger qui sont intéressées par les produits .Et donc pour y arriver il nous faut passer la barrière du parking qui met notre produit en avant ».
Tout de même, elle n’est pas restée les bras croisés, « Je suis en train de contourner ce problème de financement en essayant avec les banques , c’était assez compliqué mais je vais encore continuer avec les banques pour des montants plus petits .Je laisserai pas la banque parce que si j’ai une banque qui aujourd’hui s’occupe de mon compte je peux demander à cette banque du financement . Par contre je suis prête à travailler avec des fonds de garantie .Je suis prête à ouvrir mon capital tout simplement parce que je sais que ma société a beaucoup de potentiel, qu’il y’a moyens de faire beaucoup de chose et j’ai besoin d’une aide financière .Je peux donc ouvrir mon capital pour pouvoir avancer comme je l’entends ».