Souris avalée vivante dans une soirée d’intégration: l’étudiant risque gros
L’étudiant en prépa à Marseille (Bouches-du-Rhône), accusé d’avoir mangé une souris vivante en septembre 2023 sous les regards d’un groupe d’amis, a comparu vendredi 13 décembre devant le tribunal correctionnel. Son procès, qui devait avoir lieu en avril dernier, avait été reporté.
Il s’est s’expliqué face à la justice. Ce vendredi 13 décembre, l’étudiant qui avait été filmé en train de manger une souris vivante lors d’une soirée d’intégration en septembre 2023 a comparu devant le tribunal correctionnel de Marseille dans le cadre de son procès.
Les faits s’étaient déroulés sur la plage du Prado. Lors d’une soirée d’intégration organisée en vue des classes préparatoires, un pari avait été lancé : le jeune homme devait mettre dans sa bouche une souris qui aurait appartenu à une camarade. Le prévenu avait alors mâché l’animal jusqu’à le tuer.
Devant le tribunal, le jeune homme a répété à plusieurs reprise n’avoir «aucun souvenir» de cet acte. Mais malgré un taux d’alcoolémie mesuré à 1,75 grammes d’alcool par litre d’air expiré au moment des faits, il était parvenu à se rendre dans un hôpital après avoir tué le rongeur pour des «vérifications hygiéniques».
La procureure a requis 105 heures de travaux d’intérêt général (TIG) contre lui ainsi qu’un amende en cas de non-respect. La magistrate a également requis 80 heures de TIG contre un étudiant accusé d’avoir filmé la scène et 60 heures de TIG contre un autre camarade de promotion, accusé d’avoir diffusé la vidéo.
Des vidéos «insoutenables et choquantes»
Après avoir pris connaissance de l’existence de cette vidéo, la Fondation 30 Millions d’Amis avait décidé de porter plainte pour acte de cruauté et sévices graves ayant entraîné la mort d’un animal. Une dizaine d’associations de protection des animaux se sont, ensuite, portées parties civiles dans le cadre de cette affaire.
«Il faudrait un travail d’intérêt général au sein d’une association de défense animale pour prendre conscience que tout vivant mérite respect et non pas des actes de cruauté», a plaidé l’avocat, représentant la Fondation 30 millions d’amis, une des parties civiles à l’affaire.
«Nous nous alertons sur des actes de cruauté exercé totalement gratuitement et sans aucune considération de l’animal, dont le caractère sensible est ici complètement dénié. Il nous semble important de sensibiliser les jeunes générations au bien-être animal», avait affirmé la SPA à CNEWS avant le procès.
Le délibéré sera rendu le 10 janvier 2025.