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Samba Kâ refait ses cambriolages

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D’après des sources de L’Observateur, Samba Ka arrêté pour cambriolages, avait, dans un premier temps, essayé de mener en bateau les enquêteurs, en contestant vigoureusement les faits de cambriolage portant sur trois magasins à lui reprochés.

Mais il a finalement avoué son forfait. Il n’avait plus le choix dans la mesure où les enquêteurs avaient déjà réuni contre lui des charges suffisantes ayant motivé son interpellation.

Mouillé par les images prises par la vidéo de surveillance placée devant la porte principale de la boutique spécialisée dans la vente des produits alimentaires et les résultats de la réquisition envoyée à la Sonatel, le polygame à deux épouses a fait claquer sa langue :

«Après avoir ciblé les boutiques à cambrioler, j’avais minutieusement préparé le coup. Dans la nuit du 14 au 15 janvier, j’ai quitté mon village sur ma moto Jakarta pour venir à Linguère. Je suis arrivé à destination aux environs de 21 heures. Je me suis retiré dans un coin en attendant la tombée de la nuit pour passer à l’action. C’est ainsi qu’aux environs de 03 heures du matin, j’ai garé ma moto dans un endroit isolé et, muni d’un rase-clou   et   d’une   lampe  torche,  j’ai  fait mouvement vers les boutiques déjà ciblées. Lorsque que j’ai commencé à défoncer l’une d’elle, j’ai entendu le véhicule de la police qui faisait des patrouilles dans le coin. Je me suis alors caché dans l’obscurité. Après qu’ils sont repartis, je suis retourné sur les lieux pour continuer à défoncer la porte. Pour éviter que mon visage soit filmé par les caméras de surveillance, j’ai mis une cagoule à l’aide de mon  turban.  J’ai trouvé  dans  la caisse  une somme de 75 000 Fcfa, plus les téléphones portables.  J’ai  usé  du  même  procédé  pour défoncer les deux autres magasins. J’y ai trouvé de petites sommes d’argent, c’est pourquoi j’ai emporté avec moi de la marchandise…».

Dans ses petits souliers, le concepteur de «Rang mouy Gaw», qui est tombé de son piédestal, comme pour se donner bonne conscience, se justifie : «Je suis bel et bien l’auteur des trois cambriolages. Je sollicite la clémence de la justice. Je ne suis pas un voleur, mais j’ai été confronté à des ennuis. Je n’avais pas le choix. Depuis que je suis devenu célèbre, mes parents et mes proches, me pensant riche, m’appellent souvent pour me poser des problèmes. Ils ne peuvent pas croire que je n’ai pas d’argent. Au tout début de ma carrière, de bonnes volontés me soutenaient financièrement. Les annonceurs sollicitaient aussi mes services. Seulement, cette période de vaches grasses n’a pas duré. C’est pourquoi je venais souvent à Linguère pour faire la publicité de certaines boutiques. J’ai fauté et je demande pardon…»

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