La requête des magistrats pour une révision de la « Loi Latif Guèye portant trafic de drogue » semble n’avoir pas trouvé écho favorable auprès de l’Etat du Sénégal. El le ministère de l’Intérieur reste insensible à cette préoccupation des juges et des procureurs. « Ils est constaté que la plupart des personnes attraits en en matière criminelle ont eu des relations avec le trafic de drogue. D’après les chiffres qui ont été donnés, cela avoisinerait 90% des détenus ». Telle est l’annonce faite par le Colonel Matar Ndiaye, coordonnateur du Comité interministériel de lutte contre la drogue.
Le patron du Cild préconise ainsi des sanctions plus sévères contre le trafiquant de drogue. Parce qu’estime le Colonel Ndiaye, « la drogue a des conséquence dommageables sur tout les plans ». Lesquels ont pour noms la fragilisation de l’économie du pays par le blanchiment de capitaux, des dégâts énormes au niveau familial. Pour les magistrats, ce durcissement de la loi est à l’origine de l’encombrement des rôles devant la chambre criminelle. Et favorise le surpeuplement dans les prisons, les lenteurs judiciaires et les longues détentions provisoires. Les magistrats vont même jusqu’à demander la révision de la loi en question. Malgré cela, il est annoncé un durcissement des sanctions. Pour faire face, un plan stratégique national de lutte contre la drogue a été élaboré. Lequel plan comporte quatre axes dont le renforcement du cadre juridique.
Cette préoccupation des acteurs judiciaires ne fait pas écho favorable auprès du ministère de l’Intérieur. Pour le Colonel Ndiaye, « des Cartels extrêmement importants qui peuvent infiltrer l’appareil d’Etat jusqu’à en tenir les commandes ». Avant de préciser : « On ne peut donner que des sanctions sévères. Auparavant, c’était des peines de prisons allant de 5 à 10 ans ferme. Aujourd’hui avec la loi de 2007 appelée Loi Latif Guèye, cette loi criminalise le trafic de drogue ».
