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Réquisitions d’agents de la Sen’Eau : la Cour suprême a tranché

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Au menu des affaires devant passer devant la Chambre administrative, jeudi prochain, le dossier qui oppose l’intersyndicale de la Sen’Eau à l’Etat du Sénégal.

Il s’agit d’un recours en annulation faite par le personnel de la société de distribution de l’eau contre des arrêtés provenant des gouverneurs et préfets de différentes localités. Les travailleurs sollicitent que la Cour suprême constate et déclare illégaux ces arrêtés portant réquisitions des membres du personnel.

Pour l’intersyndicale, la Chambre administrative doit les annuler au motif qu’il s’agit de réquisitions illégales, rapporte Les Echos. Pour rappel, pendant de longues semaines, l’année dernière, le personnel de l’entreprise Sen’Eau, qui a remplacé la Sde, après avoir déposé un préavis de grève, avait croisé les bras, comme leur plateforme revendicative n’était pas satisfaite.

Plusieurs agences de différentes régions étaient concernées. Leurs revendications portaient en fait sur l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, entre autres. Ils ont ainsi décidé de paralyser le système en observant une grève qui avait duré plusieurs jours. A son tour, les gouverneurs et préfets des zones concernées, avaient réagi en réquisitionnant plusieurs membres du personnel. Une liste d’agents étaient sortie sur chaque localité.

Ce qui n’était pas du goût des syndicalistes qui estimaient que ces réquisitions étaient illégales, puisque la direction avait dépassé le taux admis. Mieux, le décret qui les régissait a bien précisé les catégories d’agents qui peuvent être réquisitionnés.
Le personnel avait déploré également les actes «d’intimidation» de la part de la direction qui avait promis sanction. Même si la décision de la Cour sera sans effet, l’annulation des arrêtés les enlèverait de l’ordonnance juridique.

Rappelons qu’auparavant, un bras de fer avait opposé les agents à l’Etat. Il était prévu que le personnel constituait de 1200 agents devait bénéficier de 5% d’actions. Ces derniers demandaient 10% d’actions. Pour le gouvernement, le personnel était trop gourmand en réclamant 10%.

L’Etat était décidé à leur céder 3% de plus. Ce qui ne convenait pas au travailleurs qui avaient déjà émis des réserves sur la cession de la majorité d’actions à Suez qui est une société française qui devait détenir 45% d’actions (25% d’actions étant réservés aux investisseurs sénégalais et 25% à l’Etat).

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