Joe Biden est arrivé, mercredi 9 juin au soir, au Royaume-Uni pour son premier voyage à l’étranger en tant que président des États-Unis. Jeudi après-midi 10 juin, le dirigeant américain sera reçu par le Premier ministre Boris Johnson en Cornouailles, à la veille d’un sommet du G7 consacré, entre autres, à la pandémie de Covid-19 et à la crise climatique. Pour les deux hommes qui se rencontrent pour la première fois, il s’agit de réaffirmer les liens forts entre leur pays en tenant compte de la nouvelle réalité post-Brexit.
Après les petites phrases peu élogieuses de Joe Biden à l’égard de Boris Johnson qu’il avait qualifié de « mini-Trump », l’enjeu pour les deux hommes est de repartir sur de bonnes bases.
Pour cela, le président américain a déjà pris soin de réaffirmer la fameuse « relation spéciale » à laquelle tiennent tant les Britanniques. Mais l’expression déplaît à Boris Johnson, car elle place, selon lui, le Royaume-Uni en position de faiblesse, de quémandeur. Le Premier ministre britannique, qui veut promouvoir le concept de « Grande-Bretagne Globale », voit, lui, plus grand. D’où l’idée d’une nouvelle « Charte de l’Atlantique » sur le modèle de la déclaration historique de Franklin Roosevelt et Winston Churchill en 1941, qui jetait les fondements d’une nouvelle politique internationale après la Seconde Guerre mondiale.