Le ministère du pétrole et des énergies, veut jouer la carte de la clarté. En effet, ledit ministère a organisé hier un atelier de partage du projet de code pétrolier afin qu’il réponde aux exigences de l’heure.
Et d’après Mamadou Faye, directeur général de ¨PETROSEN, estime que : « Ce code est largement dépassé car il y’a eu beaucoup d’évolution technique avec les compagnies pétrolière. Le contexte économique fait qu’on va mettre en place un nouveau code qui va tenir en compte de tous ces paramètres. La particularité, c’est le gaz. Il y’a 20 ans, 30 ans il était considéré comme un fatal gaz, c’est dire un gaz qu’on brulait. Aujourd’hui, ce gaz est devenu liquéfié et on va l’intégrer dans le nouveau code pétrolier ».
Par ailleurs, il indique que les 10% qu’on donne à PETROSEN est une participation de la PETROSEN durant la phase risquée. Et d’expliquer que : « Le pétrole se décrit en trois phases. La phase d’exploration qui est très risqué. On peut dépenser des milliards de dollars sans rien trouver. La phase développement qui n’est mise en œuvre que quand le gisement est rentable. Et enfin la phase d’exploitation. Et c’est dans cette phase qu’on définisse la part de l’Etat. L’Etat a trois parts dans le pétrole, plus la participation, du PETROSEN ».
De son coté, Adama Diallo, le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des Energies a indiqué que « le travail qu’on est en train de faire aujourd’hui, est l’aboutissement d’un long processus que nous avons entamé en mettant en place un comité technique, mais également un comité national. Les techniciens ont beaucoup travaillé sur l’ancien code, et ont voulu l’adapter aux exigences de l’heure avec les importantes découvertes que nous avons enregistrées au Sénégal »,
M. Diallo a également expliqué que : « nous avons voulu vraiment anticiper sur l’offre de transparence, avant même qu’il ait une demande de transparence et de mettre des dispositions pertinentes. Et globalement, y’aura des retombées sur le peuple sénégalais mais également sur le Sénégal, pays pétrolier tout en évitant ce qui est arrivé de malheureux a d’autres pays ».