Reconnu coupable pour « insultes par le biais d’un système informatique », Moustapha Diakhaté a été condamné à une peine de deux mois de prison ferme.
Selon Les Echos, il purge sa peine à la prison de Rebeuss depuis sa condamnation qui remonte à fin novembre. Le journal souffle qu’il loge dans la même chambre que son ancien camarade de parti (Apr) : Lat Diop. La même source avance que Moustapha Diakhaté y «est sans stress».
Placé sous mandat de dépôt depuis le lundi 25 novembre, à la suite de son audition par le procureur, Moustapha Diakhaté ne s’est pas dérobé du tout à la barre. L’ancien député avait assumé ses propos lors de son interrogation par le juge.
Concernant la première infraction, le parquet a estimé que le prévenu avait franchi le Rubicon en quittant le domaine de l’adversité politique pour sombrer dans l’animosité. Selon Google Traduction, le mot « alkou » signifie « damné », « condamné aux peines de l’enfer », et il est donc péjoratif.
Le second délit est lié à l’atteinte à la paix publique. Les propos de Diakhaté ont provoqué un tumulte sur les réseaux sociaux. Traiter publiquement ses semblables de damnés est une atteinte aux bonnes mœurs, selon le représentant du parquet. Ce dernier a requis une peine d’un an de prison, dont six mois ferme, ainsi qu’une amende de 300 000 FCFA.
