Le ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima a été interpellé sur le rapport de la Cour des comptes qui a épinglé son ancien ministère des Mines et de la Géologie. Le montant mis en cause porte, à l’en croire, sur l’achat d’un appareil destiné aux orpailleurs de la Falémé. En effet, suite au constat que le système d’orpaillage pollue, le ministère avait décidé de construire un centre avec une unité de transformation pour les orpailleurs qui ne prend pas d’eau et qui ne pollue pas.
Le centre, ajoute le ministre, permettrait de reconnaître les orpailleurs en dépit de 17 nationalités sur le site de la Falémé, de connaître le nombre de grammes qui sortiraient de chaque sac de gravats. Ce qui contribuerait à assainir la Falémé.
« On devait construire un centre et acheter l’appareil. Lorsque les enquêteurs sont allés sur le site, ils ont retrouvé l’appareil. Je n’étais pas au courant. Malheureusement le Dage avait payé, car pour lui, il devait construire le centre en même temps qu’on fait la commande. Entre-temps, nous sommes partis dans l’autre ministère et notre successeur est venu et n’a pas continué le projet. C’est pourquoi, on n’a pas finalisé le projet et le marché a été rompu. C’est un montant de 70 millions et l’entreprise était prête à venir rembourser l’argent ; malheureusement, le ministère des Mines n’avait pas répondu jusqu’à ce que le rapport de la Cour des comptes sorte », explique Mme Sophie Gladima.
