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Psem épargner de  l’argent pour  des intrants agricoles

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Le Projet de service d’entreprises de mil (PSEM) a permis à des acteurs de la chaîne de valeur mil de Kaffrine (centre) d’épargner de l’argent pour se procurer des intrants agricoles, un signe d’autonomisation salué dimanche par le superviseur du service financier dudit projet, Mor Pène. Le PSEM, financé par le département américain de l’agriculture (USDA), est exécuté au Sénégal par l’ONG internationale CLUSA, en partenariat avec des partenaires, dont le Catholic Relief Services (CRS).

Le rôle du CRS est de mettre en place des stratégies permettant aux acteurs de la chaîne valeur mil d’avoir accès aux financements et faire un suivi par rapport aux financements déjà décaissés. « Aujourd’hui, à Kaffrine, des producteurs du PSEM ont accédé aux financements grâce aux activités d’épargne appelés SILC », a salué le superviseur en service financier du projet, lors d’un déchargement de 25 et 18 tonnes d’engrais dans les communes de Kathiotte et Touba Mbella.

Les producteurs de Kaffrine, « qui d’habitude font recours aux institutions de microfinance ou aux banques pour » des crédits de campagne, ont pu ainsi diminuer les charges courantes, a indiqué M. Pène. Selon lui, à Kaffrine, « les producteurs se sont rendu compte que, avec le SILC appelé communauté d’épargne et de crédit, ils arrivent à épargner leur propre argent et à s’auto-procurer en intrants, que ça soit en semences, en engrais MPK ou en urée ».

« Nous organisons les producteurs et les transformatrices de la région de Kaffrine et bénéficiaires du projet PSEM en groupes d’épargne. Ils vont se réunir de façon hebdomadaire durant un cycle de 9 à 12 mois avant de faire l’évaluation », a ajouté Mor Péne. Pour Mbaye Sarr, un acteur de la chaîne de valeur mil, à Kathiotte, « les producteurs de la région de Kaffrine sont aujourd’hui autonomes grâce au CRS ».

« Le CRS nous a donnés un outil qui nous permet de mesurer nos capacités financières. Le SILC est venu à son heure. Il constitue un véritable outil pour le financement de l’entreprenariat agricole », a-t-il salué. Selon ce producteur, en cinq mois, la commune de Kathiotte a réussi à épargner « une somme qui lui a permis d’acheter 25 tonnes d’engrais ».

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