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Présidentielles: La Cena a depensé plus de 1, 217 milliards

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1 milliards 217 millions 224 mille 913 F CFA. C’est le montant que la Commission électorale nationale autonome (CENA) a dépensé durant la Présidentielle de février dernier. Du moins, c’est ce qui résulte de son rapport sur ces joutes rendu public hier, sur son site. Selon le rapport, les dépenses sont liées à l’achat de matériel électoral, à l’acheminement de documents sur le territoire national et à l’étranger, à la formation des acteurs du processus représentant la CENA, au règlement des indemnités des contrôleurs et superviseurs présents à l’occasion du vote.

Concernant les dépenses afférentes à l’achat de matériel électoral ainsi qu’à l’acheminement des documents administratifs, elles sont chiffrées respectivement à 256 millions 798mille 550 Fr CFA et 3 millions 515 mille 650 Fr CFA. S’agissant du règlement des frais de formation et des indemnités, le rapport indique que la Cena a transféré aux Ceda (Commissions électorales départementales autonomes) et aux Commissions électorales étrangères autonomes, un montant global 956 910 713 francs. CENA (SUITE) Il faut souligner la mise à disposition de ces montants n’a pas été facile pour les membres de la CENA. “Malgré l’option d’acheter des cartes « Gold Ecobank » pour parer aux impairs de transmission de fonds en direction des commissions étrangères, la difficulté de mobilisation des ressources reste persistante”, déplore la CENA.

Qui indique que cette situation a altéré le degré d’opérationnalité et de satisfaction de cette initiative pour les opérations à l’étranger. Aussi les collaborateurs de Doudou Ndir rappellentils que la complexité et la sensibilité des opérations liées au scrutin nécessitent de disposer d’un tableau de bord cohérent. Parconséquent, “l’absence d’une trésorerie réelle et disponible à temps peut encore annihiler le processus”. Dans la même veine, le rapport relève pour le déplorer que “l’application des textes communautaires a induit la suppression d’une ligne budgétaire spécifique à la CENA et sa classification sous tutelle organique du ministère de l’Intérieur”. Cette situation incommodante, se désole la CENA, a pour conséquence la perte progressive de l’autonomie financière de l’institution.

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