Sorti du parti démocratique sénégalais (PDS), l’ancien ministre de l’Energie sous le régime de Wade a annoncé sa candidature pour les élections présidentielles de 2019.
C’est devant ses militants, alliés et collaborateurs que Samuel Sarr a annoncé sa candidature aux prochaines élections présidentielles du 24 février 2019. Selon l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, cette candidature est due à son pincement au cœur lorsqu’il regarde, impuissant, tous ces jeunes et femmes en mal d’activités, incapables de prendre des initiatives et de saisir les opportunités qui, pourtant, existent dans leur environnement.
Sa vision politique est orientée vers le social. Un levier sur lequel il entend s’appuyer pour donner une chance à tous les citoyens défavorisés de participer à la création et au partage des richesses du pays.
« J’ai l’ambition de trouver des solutions à tous ceux qui sont sans emploi et parfois sans qualification et qui vivent pourtant au milieu d’opportunités d’affaires de toutes sortes et qu’il leur faut juste saisir pour entrer de plain-pied dans le monde de l’entreprenariat », l’ancien directeur général de la Senelec.
Mieux, il envisage de mettre en œuvre toute une ingénierie formative et politique pour inciter les jeunes et les femmes à mieux ouvrir les yeux sur les opportunités de leurs terroirs, à être plus attentifs à tout à ce qui passe autour de leur environnement, pour pouvoir transformer la stagnation et l’attentisme ambiants en réussite. Il s’agira, entre autres, de miser sur le génie créatif du peuple des potentialités de lutter contre l’aliénation des ressources ; mettre en place des infrastructures et des équipements appropriés ; segmenter le travail productif en favorisant la spécialisation, d’encourager la concurrence et la qualité ; promouvoir le transfert de technologie et les usines de montage ; susciter l’invention et l’innovation ; mettre en place un environnement des propices à l’investissement et à l’entreprenariat qui ne représente aujourd’hui que 10,6% du crédit bancaire.
L’ancien militant du PDS a fait part son ambition de faire de l’entreprenariat individuel un des déterminants fondamentaux d’une vitalité économique renforcée. Mais aussi de mettre en place des incubateur agréés pour former et accompagner les promoteurs de projet et de bénéficier, sans contrepartie, d’un appui partiel ou total dans le cadre de la mise en place des équipements, des outils, de l’immobilier, de l’infrastructure ou de la logique dont ils auront besoin pour mener à bien leur projet.
Samuel Sarr constate que les régimes qui se sont succédé jusqu’ici n’ont eu qu’une approche rémunérée de l’emploi. En 2012, le candidat Macky Sall en proposait 500 000 une fois élu. « Même si cette ambition était réalisée, que représente ce nombre pour une population de plus de 15 millions d’habitants majoritairement constituée de jeunes et de femmes », s’interroge-t-il.
Le programme économique de sa coalition sera fondamentalement axé sur l’agriculture et ses activités annexes. Si le peuple lui fait confiance, une place primordiale va être accordée à l’éducation et la formation professionnelle et technique, repensée dans un sens endogène et plus inclusif, ayant pour axe fondamental, la Science et la Technique. Avec une politique budgétaire rationnelle pour l’atteinte optimale des objectifs fixés.
Samuel Sarr annonce que l’élève et l’enseignant seront valorisés au mieux, pour une meilleure stabilité du système. Dans le cadre de la lutte contre les inégalités, il envisage de renforcer la protection sociale de tous les sénégalais, et plus particulièrement de celles des groupes vulnérables, notamment les enfants, les femmes et les personnes en situation de handicap dans une perspective durable et soutenable.
Enfin le secteur privé sera l’épicentre à partir duquel toute l’économie nationale sera conçue et bâtie. Ce qui en fera l’acteur prioritaire et libre d’innover et d’entreprendre.
