La CMU qu’elle étouffe les structures de santé. C’est ce qu’on a l’habitude d’attendre. Seulement pour le directeur général de la structure, cela relève d’une mauvaise compréhension. « Il y a des retards de paiement, c’est vrai ; des dettes si vous préférez ; mais c’est le propre de tous les systèmes de couverture maladie qui se construisent ou qui sont développés, d’avoir des déficits, des écarts entre les services offerts et le paiement des factures.
Mais nous sommes heureusement très loin des déficits d’autres pays comme le Ghana où l’on parle du milliard de dollars ; de la France où chaque année le déficit est de près de 5 milliards d’euros. Même le Rwanda, que l’on cite en exemple en Afrique, fait face à la même situation. C’est le lot d’un système de CMU de générer des écarts a expliqué le docteur Bocar Mamadou Daff.
A l’en croire, l’agence doit certes des dettes aux structures de santé mais pas au point de les étouffer. « II y a une dette de douze milliards avec au moins Sept déjà couverts. Ce qui veut dire que l’agence ne doit actuellement que 5 milliards de nos francs aux hôpitaux.
Selon toujours le directeurs, la Cmu a soulagé les charges des population à ce qui concerne l’ardoise financière pour les soins de santé des familles. En effet, les entraves financières se répercutent sur la satisfaction des besoins en soins sanitaires de la population.
En effet les ménages supportaient 57,8 % de la dépense nationale de santé, soit 237 milliards de francs en paiement direct. Une information donné le directeur général de l’agence nationale de la couverture maladie universelle. En 2011 les ménages ont dépensé au moins 40% leurs ressources annuelles aux frais de santé d’au moins un de leur membre.