Le Sénégal a loupé le coche en 2015. « Après la première phase de 2015, le Sénégal s’était engagé de porter son taux de planification familiale de 12% à 27%. Au moment de l’évaluation, il en était à 21%. Ceci veut dire que nous n’avions pas atteint l’objectif . Ainsi s’est exprimé docteur Marieme Dia Ndiaye, chef de la division de la planification familiale au niveau de la santé de la mère et de l’enfant. Ce, en marge d’un Panel organisé par le fond des nations unies pour la populations dans la région de Kolda en prélude à la journée mondiale de la population qui va se célébrer ce mercredi 11 juillet. Le thème de cette année est la planification familiale est un droit humain.
Il s’agit en quelque sorte, du moins selon elle, d’ un rappel d’un engagement que notre pays a eu au niveau de l’instance mondiale comme la conférence pour la population et le développement qui s’est tenu au Caire en 1994. il y a eu d’autres rencontres de ce genre où tout le monde était d’accord pour dire que la planification familiale est droit.
Cependant le chef de la division de la planification indique qu’on est encore sur la bonne voie. « Dans le cadre de la seconde phase appelée phase d’accélération les autorités se sont engagé pour arriver à couvrir un taux de 45%. Une manière de démontrer que la planification familiale est au cœur du développement »
S’agissant des attentes au niveau de la région de Kolda qui est à l’honneur, il est visé un taux de 40% de contraception, les résultats de l’ EDS montre qu’ils sont à 21 % .
Il est donc important de retenir dans cette affaire que c’est qu’il y a des efforts qui sont en train d’être fait . Et d’appeler à mobiliser tous les acteurs, les religieux, et surtout les hommes parce qu’ils sont aussi concernés parce qu’ayant les pouvoirs de décisions. « Ceci permettra de réduire la mortalités chez les femmes et les enfants. Les partenaires sont mobilisés dans ce contexte et des efforts sont en train d’être fait pour parvenir aux objectifs »..