Le Coronavirus a complètement mis la machine économique sénégalaise et mondiale à genou. C’est pour cela qu’afin d’éviter une récession du fait de la chute de la croissance économique, le Sénégal par le biais du ministère de l’économie , du Plan et de la Coopération a mis sur pied un plan de relance économique. Ainsi, d’après Amadou Hott, la Covid-19 est une opportunité pour repenser les priorités des pays africains, notamment celles du Sénégal.
A cet effet, indique-t-il, le Sénégal compte, dans le cadre de la relance de son économie, accélérer la loi sur les partenariats publics-privé. Car, il reste convaincu que le secteur doit jouer pleinement son rôle dans la transformation économique de notre pays. C’est pour cette raison, estime-t-il, que la relance va passer par l’investissement privé qui va etc stimulé en partenariat avec les banques commerciales, des structures de microfinance parce qu’il ne faut pas aussi oublier que le secteur informel est une réalité dans nos pays. « Le secteur informel, c’est plus de 80% dans le tissu économique de beaucoup de pays. Il faut également travailler avec ce secteur pour la formaliser davantage. Formaliser ne veut pas dire que ce secteur va payer plus d’impôts. Mais c’est simplement pour que ce secteur puisse être identifié par l’Etat », a déclaré le ministre sénégalais en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en marge d’un webinaire.
« Nous allons aussi soutenir le secteur privé informel avec des appuis directs comme l’ont fait certains pays, mais aussi à partir des lignes de financements structurées avec les microfinances, les sociétés de services financiers décentralisés », s’est-il engagé.