Au début, la question du pétrole et des contrats signés par l’Etat du
Sénégal était un sujet passionnant. L’évocation du nom du petit-frère du Président Macky Sall animait un passionnant débat dans les faubourgs, les villes, les districts urbains, même dans les services et jusque dans les bus.
Ousmane Sonko en a fait son chou gras. Mais, finalement ce débat
ennuie. le Premier Ministre a publié tous les contrats le concernant. Le Ministre des Mines et de l’Industrie en a donné des éclairages. Et continuer d’en parler finit par en faire perdre le gout.
La situation de l’Ecole, du monde rural, la santé publique, du niveau de vie des citoyens, les questions judiciaires, les sujets sur l’emploi des jeunes, entre autres ne sont jamais abordés par l’opposition, particulièrement par les nouveaux opposants que sont Abdoul Mbaye et Ousmane Sonko. Est-ce à dire qu’ils n’ont rien à dire sur ces sujets ?
Abdoul Mbaye a beau œuvrer à se donner une virginité politique et publique, il a une lourde responsabilité sur tout ce qui a été signé par l’Etat en 2012. Il était Premier Ministre et c’est dommage qu’il ignore que les
Sénégalais lui posent le regard d’un Gros Fils à Papa né dans le luxe, grandi dans l’opulence et incapable d’interpréter les aspirations des citoyens.
L’existence médiatique est loin de lui donner l’ersatz d’une force
électorale. les Sénégalais comprennent tous qu’il cherche à solder les comptes à un Chef d’Etat qui l’a nommé Premier Ministre avant de la défénestré ipso facto, soit pour incompétence, soit pour incompatibilité d’humeur, soit pour manque d’entregent.
Si Abdoul Mbaye n’a que des lettres, des lettres et encore des lettres,
Ousmane Sonko n’a que des diatribes nourries par la question du pétrole et surtout de la fiscalité. Le Sénégal n’a donc que ces problèmes ? Pauvres opposants !
Le mal d’Abdoul Mbaye est son impéritie en politique. Il est un néophyte du combat politique comme il en est ainsi de Ousmane Sonko qui pèche par des sorties malhabiles ponctuées d’arrogance. Autant il est téméraire dans les attaques, autant il en dit médiocrement car en politique l’ardeur est l’atout qui
vend mais l’arrogance éloigne !
