À Hongkong, le 30 juin 2020 a paru interminable. L’ancienne colonie britannique était suspendue à la publication de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin. Annoncée fin mai, elle a été tenue strictement secrète jusqu’à son vote, mardi matin, par le comité permanent de l’Assemblée nationale du peuple organe législatif de la République populaire de Chine.
Vers 10 heures, Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif hongkongais, se félicitait de la nouvelle loi, mais n’était toujours pas autorisée à commenter le texte, alors même qu’il venait d’être voté ! Et des allégeances semblables à un…