Outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, c’est le délit pour lequel quatre taximen du garage Sibassor ont été poursuivis.
Devant le tribunal de Grande instance, ils risquent une peine de six mois dont deux fermes. Du moins si pendant le délibéré le tribunal suit la réquisition du procureur.
Le maitre des poursuites est convaincu de la culpabilité des mis en cause. C’est d’ailleurs sans doute pour cette raison que le parquet s’est opposé à la demande de liberté provisoire formulée par la défense.
Les faits remontent au vendredi 10 mai et font suite à une altercation d’un des leurs avec un policier en civil. Ils seront fixés sur leur sort ce 22 mai prochain, date du délibéré.
En attendant ce verdict, il faut mentionner que les chauffeurs de taxi de la commune en guise de solidarité à leurs ‘’collègues’’ qui restent encore en prison, ont fait vivre le calvaire aux usagers de ce moyen de transport urbain, ce lundi dernier marqué journée sans taxi. Une grève qu’ils ont suspendue suite à une médiation du directeur régional des transports terrestres.
L’outrage à agent est un acte commis à l’égard d’une personne chargée d’une mission de service public, en lien avec ses missions, et qui nuit à la dignité ou au respect dû à sa fonction. Les agents visés sont les agents chargés d’une mission de service public ou les agents dépositaires de l’autorité publique.
L’acte répréhensible doit porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction de l’agent. Sont considérés comme des outrages notamment : les insultes orales, l’envoi d’objets ou de lettres d’insultes, les menaces orales ou écrites, les gestes insultants ou menaçants (les violences physiques sont punies comme des coups et blessures).
Birane Niass