Listes électorales: Karim exclu !
Candidat du Parti Démocratique Sénégalais à la prochaine élection, Karim Wade est parti pour ne pas prendre part à ces joutes électorales et pour cause. La Direction générale des Elections a rejeté son inscription sur les listes électorales.
Pour motiver cette décision qui va certainement faire débat, la structure chargée de conduire la révision des listes électorales convoque l’article L31 du code électoral qui dispose qu’il ne doit pas être inscrit sur les listes les individus comdamnés pour crime, ceux comdamnés à une peine d’emprisonnement sans suris ou à une peine avec sursis d’une durée supérieure à un mois assortie d’une amende pour l’un des délits : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiant, détournement et soustraction, commis par les agents publics, corruption, et trafic de stupéfiants, contrefaçon et pour les délits supérieurs à une peine d’emprisonnement de cinq ans.
Bernard Casimir Cissé qui préside le pôle formation de la Direction générale des Elections de préciser que Karim Wade n’a pas été radié puisqu’il ne s’est inscrit qu’au cours de la révision exceptionnelle des listes électorales. Mais tout ne semble pas perdu pour le candidat du Pds qui dispose de quinze jours pour faire une réclamation au niveau du consul du Koweït où il s’était inscrit.
Khalifa Sall en sursis
Si le sort de Karim Wade semble être scellé, suivant la même logique, les ambitions présidentielles prêtées à l’opposant et maire de Dakar Khalifa Sall pourraient également pâtir du vote de ce projet de loi. Le 30 mars, l’édile a été condamné à cinq ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.
Si Khalifa Sall épuise ses recours avant le dépôt des candidatures auprès du Conseil constitutionnel, il serait alors interdit d’inscription sur les listes électorales et, par conséquent, dans l’impossibilité de concourir à la présidentielle. Interrogé sur l’affaire Khalifa Sall, Bernard Cissé confie que son cas n’est pas encore à l’étude puisque son dossier n’est pas définitivement vidé par la justice.
Interrogé sur l’affaire Khalifa Sall, Bernard Cissé confie que son cas n’est pas encore à l’étude puisque son dossier n’est pas définitivement vidé par la justice.