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Neurologue surpris sur sa patiente à Ziguinchor : le film de la tentative de viol

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Une affaire de tentative de viol sur une déficiente mentale, sujette à des crises épileptiques, défraie la chronique à Ziguinchor. Les faits ont éclaté la semaine dernière et mettent en cause le chef du service de neurologie de l’hôpital régional de Ziguinchor, le Dr Djibril Ka, qui dort en prison depuis le 21 avril passé à la suite d’une information demandée par le parquet.

Selon les informations du journal « Libération », tout a commencé le 17 avril dernier quand les éléments de la brigade de recherches, accompagnés du nommé P. Y. Diédhiou, ont conduit le Dr Djibril Ka, chef du département neurologie de l’hôpital régional de Ziguinchor au commissariat, pour le mettre à la disposition des enquêteurs.

«Le Dr Djibril Ka est un voisin à ma tante qui répond au nom de N. Atchikyti déficiente mentale et sujette à des crises épileptiques. Ils ont ainsi été mis en rapport pour des soins. Ce 17 avril, Dr Djibril Ka est venu rejoindre N. Atchikyti dans sa chambre, à l’insu des habitants de la maison. C’est ainsi que vers les coups de 00 heure 30 mn, ils ont entendu des gémissements et des cris venant du salon. Venus aux nouvelles, ils ont surpris, le Dr Djibril Ka, pantalon baissé, en train de se débattre avec N. Atchikyti qu’il avait réussi à déshabiller. Il a été interpellé et mis à la disposition de la police», a raconté P.Y. Diédhiou, neveu de la victime présumée.

Face aux policiers, N. Atchikyti raconte : «Le Dr Djibril Ka est venu me rendre visite chez moi vers 00 heure et m’a trouvée dans le salon. A peine arrivé, alors qu’il n’y avait personne dans le bâtiment, il s’est attaqué à moi avant de me déshabiller par force. Il a baissé son pantalon par la suite avant de sortir son sexe pour me pénétrer. Ce sont mes cris qui ont alerté mon neveu qui est aussitôt venu à mon secours ».

Interrogé sur procès-verbal en présence de son avocat Me Kaoussou Kaba Bodian, le mis en cause a nié les faits. «Je reconnais avoir voulu coucher avec elle parce que nous entretenions une relation amoureuse. J’ai été même provoqué par la fille qui s’est levée de son siège pour venir s’asseoir sur mes cuisses. Je nie par ailleurs avoir sorti mon sexe au moment des faits et avoir essayé de la pénétrer», a-t-il soutenu.

Pour autant, la réquisition adressée au médecin gynécologue du centre de santé de Ziguinchor, enfonce le mis en cause. Ce dernier a conclu des lésions vulvaires d’allure post traumatique récentes qui seraient liées à un contact génito- génital avec éjaculation sans défloration de l’hymen.

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