Deux jeunes manifestants ont été tués lundi en Guinée, au cours d’une journée de mobilisation, émaillée de heurts avec les forces de l’ordre, organisée par l’opposition pour protester contre le projet prêté au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat fin 2020.
Ces deux morts, confirmées par les autorités, s’ajoutent au bilan d’au moins vingt civils et un gendarme tués depuis le début à la mi-octobre de la contestation, plusieurs fois durement réprimée, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest coutumier des manifestations meurtrières.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), le collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile qui mène la protestation, avait appelé à partir de lundi à une mobilisation « massive » et « illimitée ». Elle entend poursuivre le mouvement mardi.