Missionnaire de Macky Sall à Kaolack : Benoit Sambou dans un tohubohu des militants des tendances locales
A Kaolack, les dirigeants apéristes ne semblent pas chanter le même tempo. Les tendances sont de rigueur, dans la ville de MBossé, Diène Farba Sarr, Mariama Sarr, Nafissatou Diop Cissé, Mamadou Ndiaye Rahma peut ne citer que cela ne peuvent pas se réunir dans une salle même s’ils sont du même parti politique. C’est en effet l’image qu’ils ont donné ce Dimanche. Si la décision du chef de l’Etat d’envoyer un missionnaire dans chaque département pour remercier les populations et militants qui ont voté pour la mouvance présidentielle pendant les élections législatives, commence à montrer des couleurs, à Kaolack par exemple, c’était comme à la borne fontaine pour ne pas dire, dans un marché en période festive. Un véritable désordre poinçonné antagonisme entre cadre du même parti dans la même agglomération.
Dans une salle de la chambre de commerce très étroite pour contenir cette mobilisation des militants le désordre et l’indiscipline étaient le maitre mot. Pourtant malgré cette mobilisation, ces derniers qui ont envoyé leurs militants au pâturage ont brillé autant qu’ils sont, par leur absence. A dire qu’à Kaolack Benoit Sambou qui devait lire le message du président et secrétaire général de l’alliance pour la république a été snobé par les cadres. Pis, c’est entre cris et chahuts avec la dalle de la salle répondant d’un bourdonnement qui ne dit pas son nom qu’il s’est efforcé de lire son discours à la va-vite.
N’empêche au sortir, Benoit Sambou sans doute pour paraitre pour ‘’bon envoyé’’, se dit totalement satisfait de la mission qui lui est assignée. Un avis qu’il ne partage pas avec Pape Silmakha, responsable de la convergence des jeunes Républicains (Cojer). Ce dernier affirme que (ça ne règle rien, les cadres ont besoin de se retrouver autour d’une table pour taire les tendances qui ne fera que les diviser ». Dans la même lancé, l’ancien député libéral, responsable politique à Latmingué, El Hadji Malick Gueye estime qu’il ne s’agissait pas de faire venir ses militants et de rester à l’écart. « A la porte quand j’ai voulu me faire enregistré, on m’a signifié que seuls les cadres étaient autorisés, et moi je me demande, ici à Kaolack, qui peut être considéré comme cadre plus que moi » a déplore le député.
Pour Kanté Diallo le maire de la commune de Ndiedieng, c’est une bonne affaire qui devait plus servir le parti si l’unité avait été enregistré ce qui n’est malheureusement pas le cas. Alexandre Ngom Maire de la commune de Thiomby estime lui qu’il faut que les cadres, comme on les appelle, comprennent que l’heure est à la mobilisation des troupes. « On est au dernier tournant et nous avons le défi de réélire le chef de l’Etat au premier tour » dit-il. Embouchant la même trompette, le Docteur Macoumba Diouf, édile de Latmingué affirme que cela peut faire vivre le parti et la coalition de la mouvance présidentielle.
Autre point de vue, le jeune Abdoulaye Diop de la Cojer qui estime que le chef de l’Etat a plus intérêt à miser sur la jeunesse de Kaolack. Selon lui, il n y a que ces derniers pour faire face à Ousmane Sonko, Barthélémie Dias et ‘’autres brebis galeuses’’ qui chahutent çà et là. Pour se faire, il leur faut beaucoup de moyens et d’appuis du parti et des cadres au niveau local.
La Rédaction