Le ministère de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire a fait face aux parlementaires pour l’examen de son budget de l’année 2020. Entre observations, félicitations, critiques et autres suggestions Zahra Iyane Thiam Diop a été évalué.
Les objectifs visés par le ministère de la microfinance de l’économie sociale et solidaire ne sont pas en adéquation avec le budget qui est retenue pour l’ année 2020 Aussi il faudrait procéder à la hausse pour mettre à l’aise le ministre qui a dessiné des perspectives pertinentes. Ainsi a parlé la parlementaire Awa Niang. A l’en croire il faut revoir les taux et pousser les femmes à rembourser. « Il faut financer par petits groupes pour que les uns incitent les autres à rembourser. Il faut aussi des mesures d’accompagnement » dit-elle. Et de signaler que le département de Pikine attend le ministre Zahra Iyane Thiam qui est en train de suivre les pas du Président Sall en sillonnant les zones les plus reculées du pays.
Le député Fatma Diop a abondé dans le même sens. Pour elle, le budget n’est pas suffisant. Seulement le sens de la gestion des affaires qu’incarne le ministre est rassurant à son niveau. Du moins selon ses propos qui qualifient Mme Diop de femme de développement qui est en train de booster le cadre juridique, le système financier et les canaux de distribution. « Les tournées que vous effectuez démontre que vous êtes proche de la population et méritez la confiance du Président Sall » dit-elle.
« Les femmes rurales sont travailleuses. Les financer est une manière de booster leurs activités. Il faut cependant des projets de plus pour les pousser à entrepreneuriat. La finance islamique à travers un de vos département démontre l’intérêt que le Président porte sur les femmes de manières générale ». Ainsi s’est exprimé le député Amy Ndiaye qui a aussi réclamé des financements pour les femmes de Kaffrine. Bousso Ngom de Bambey demande à son tour que les délais de remboursement soient plus long. Là où Pape Birame Touré s’interroge sur les investissements pour créer des richesses. Le député Daouda Dia insiste sur la finance islamique qui pense-t-il est un modèle qui fait ses preuves. « c’est une alternative crédible même au niveau de l’occident, elle est la base du développement des couches vulnérables sans qui, il serait difficile de parler d’émergence ». Aymérou Gning insiste sur la solvabilité et l’arrêt de la culture de la gratuité
L’opposition demande à être impliquée
Aminata Kanté Député maire de Guédiawaye Sam Notaire déplore « Le fait que seules les femmes de l’opposition soient financées ». « Si vous êtes venu à Guediawaye, nous de l’opposition nous ne vous avons pas vu, aussi, je voudrai que vous preniez en compte ces femmes qui travaillent avec nous et qui sont formées » dit-elle. Et d’ajouter, vous êtes ministre vous ne travaillez pas que pour l’APR. Nago Seck abonde dans le même sens et notifie que, les financements de la DER qu’une organisation que le ministre dirige aurait empocher doivent être clarifiés.