Le 21 novembre 2020, à Paris 17ème, Michel, un Noir, producteur de musique, devant son studio, mais sans masque, de peur de prendre une amende à 135 €, regagne, subitement, ses locaux. Trois policiers poursuivent, lancent une grenade, rentrent dans le studio, le rouent de coups, avec des insultes à caractère racistes ; les policiers interpellent témoins.
Au poste de poste de police Michel est accusé, par ces ripoux, de rébellion et de menace avec arme. Un coup classique, comme l’affaire Théo, intimidé sur la gestion de son association. Quand on tabasse un Nègre, on dit qu’il s’est rebellé ou représentait une menace. Ceux qui sont tués, de façon illégale, ne seraient que des délinquants, comme si le casier judiciaire serait devenu une permission de tuer. Mais ici, Michel est un Noir, producteur de musique, dans un quartier chic de Paris, le 17ème, mais ça c’est peut-être louche.
Cependant, ces policiers, pourtant assermentés qui ont commis ce faux en écritures publiques, ne savaient pas qu’ils étaient filmés. Le ministre de l’intérieur, Moussa DARMANI a été contraint, images à l’appui ayant circulé dans les réseaux sociaux, de suspendre ces ripoux.
On comprend donc mieux pourquoi le Séparatiste et président, Emmanuel MACRON, dans sa politique répressive et négrophobe assumée, ne veut plus que les policiers soient filmés. Silence, on tue, on matraque et on condamne pour rébellion.
On se rappelle des violences 1er mai, d’Alexandre BENALLA, du congédiement d’un grand policier républicain, le préfet de police, M. Michel DEPUECH, que nous regrettons, remplacé par un ultra-répressif, Didier LALLEMANT. Celui-là même qui a molesté, copieusement et sans état d’âme, les Gilets jaunes et les personnels soignants, dont certains ont été éborgnés. Dès que le Ministre de l’Intérieur, Christophe CASTANER, avait évoqué l’idée d’une procédure disciplinaire contre les ripoux, et on ne parle que ceux-là, il a été très vite remercié, comme un mal propre, et remplacé par Moussa DARMINI, que rien ne distingue du Rassemblement national.
Cependant je le redis, notre police est républicaine, l’écrasante majorité de nos forces de l’ordre n’a pas peur de la transparence. La Police, en tant qu’institution, n’est pas en cause ; ce que je dénonce, et avec force, c’est cette orientation politique, revendiquée par la Macronie, avec des idées nauséabondes. Il est urgent de sonner le tocsin. Je l’écrivais, l’autre jour, les démocraties ne sont pas à l’abri d’une dictature. Donald TRUMP en la parfaite illustration.
Seul le président MACRON, dans son nouveau projet vichyste, islamophobe et négrophobe, redoute de ses démons. Mais comme Donald TRUMP, il sera bientôt viré, en 2022. Il partira, comme Donald TRUMP, dans la honte et le déshonneur. La bastonnade arrivera en 2022.
Racisés, inscrivez-vous, massivement, sur les listes électorales, ne vous pas laissez pas tabasser, impunément, par la Macronie. L’esclavage, le Code noir, c’est fini.
Justice pour Michel, Théo, les familles d’Adama, de Bouna et Zyed, et pour les 113 jeunes étouffés à mort, mais aussi, les 53 Noirs, morts dans des incendies de squats à Paris, dans les années 80. On ne lâchera rien, jusqu’à ce que Justice soit faite !
Vite, Mme Anne HIDALGO !
Paris le 26 novembre 2020 par Amadou Bal BA – http://baamadou.over-blog.fr/