« Nous continuons à déplorer les conditions dans lesquelles, l’immunité parlementaire de Khalifa Sall été levé. Ce qui se passe avec la justice au Sénégal est inique. J’espère simplement que d’autres juristes donneront leurs avis concernant ce dossier », dénonce Me Madické Niang.
En tant qu membre du Comité directeur du PDS, Me Madické Niang a signifié que dans l’affaire de la caisse d’avance la justice est instrumentalisée.
Selon lui, le Sénégal a besoin d’une justice qui prend en compte les impératifs, c’est-à-dire qui est force et sans parti pris.
Le procès dit-il, en est à sa première phase. C’est-à-dire, celle des exception. Avec la constitution de partie civile, du conseil municipal de la mairie de Dakar et le procureur qui a demandé le rejet. Cela a ainsi enclenché des répliques de la part des avocats de la partie civile, mais aussi de la part des avocats, de la défense.
Pour Me Madické Niang, il en aura encore et encore d’exceptions parce que le procès est jalonné de violations de la règle de droit. Il s’ agira en suite à la fin pour le président du tribunal de prendre l‘une des deux décisions possibles.